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Chronique environnement

Collèges et universités francophones s’unissent

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Allister Surette et Lise Bourgeois

Allister Surette et Lise Bourgeois

Les deux coprésidents de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC).
Photo: Gracieuseté ACUFC (2015)
Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont décidé d’unir leurs forces, créant du même coup l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC). 

Nouvelle venue au sein de la francophonie canadienne, l’ACUFC a vu le jour le 1er avril à la suite d’une fusion entre l’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) et du Consortium national de formation en santé (CNFS), quoique ce dernier organisme conserve son entité commerciale.

Des démarches visant à faire en sorte que les 14 membres de la défunte AUFC accueillent les collèges communautaires et les collèges d’arts appliqués et de technologie francophones de partout au pays dans ses rangs avaient été entreprises il y a environ deux ans. En mars 2014, les conseils d’administration de l’AUFC et du CNFS ont confirmé leur intention de fusionner.

Puis, une semaine avant la création de l’ACUFC, les représentants des collèges et universités qui en sont membres ont eu l’occasion de discuter de la fusion avec sénateurs et députés lors d’un événement sur la colline parlementaire, à Ottawa. Il a alors été question de la volonté des établissements de travailler ensemble, volonté réitérée au moment de l’annonce officielle du 1er avril.

Des piliers

« Nos établissements d’enseignement sont des piliers économiques, sociaux et culturels des communautés francophones canadiennes. Ils savent multiplier les partenariats et les collaborations afin d’avoir un impact réel et direct non seulement au niveau local, régional et provincial, mais aussi sur la société canadienne dans son ensemble », souligne Lise Bourgeois, coprésidente de l’ACUFC et présidente de La Cité, un collège d’arts appliqués et de technologie situé au cœur de la capitale nationale.

« Nous pourrons réellement bonifier l’offre de programmes postsecondaires de qualité en français en milieu minoritaire francophone et, conséquemment, contribuer encore davantage à la vitalité de la francophonie canadienne », ajoute pour sa part Allister Surette, l’autre coprésident de l’ACUFC. M. Surette est également recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse. 

 

Les dirigeants de l’ACFUC soulignent par ailleurs que ce n’est pas d’hier que les institutions postsecondaires de langue française d’un bout à l’autre du pays travaillent de concert, comme le précise Lise Bourgeois. « En plus de collaborer depuis près de 15 ans dans le domaine de la formation postsecondaire en santé grâce au CNFS, les collèges et les universités de la francophonie canadienne collaborent également dans d’autres domaines importants comme la formation en justice et l’immigration francophone », indique la présidente de La Cité.

 

Soulignons que tous les employés qui étaient en poste tant à l’AUFC qu’au CNFS conservent leur emploi. On entend même créer deux nouveaux postes sous peu.

Membres de l’ACUFC

  • Au total, le nouvel organisme regroupera 20 membres :
  • Université Sainte-Anne,
  • Collège Acadie Î.-P.-É.,
  • Université de Moncton,
  • Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick,
  • Collège communautaire du Nouveau-Brunswick,
  • Université d'Ottawa,
  • Université Saint-Paul,
  • Collège universitaire dominicain,
  • La Cité,
  • Collège militaire Royal du Canada,
  • Collège universitaire Glendon de l’Université York,
  • Collège Boréal,
  • Université Laurentienne,
  • Université de Sudbury,
  • Université de Hearst,
  • Université de Saint-Boniface,
  • Institut français de l’Université de Regina,
  • Collège Mathieu,
  • Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta,
  • Université Simon Fraser.

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