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150 ans

En quelques mots

Les vitrines de Noël d'antan

Les vitrines de Noël d'antan
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Dernièrement, en me rendant dans une grande quincaillerie à Regina à la recherche d’un outil, j’en ai profité pour consulter l’offre en décorations de Noël. La magie des vi‐trines d’antan m’a transporté en enfance.

Depuis plusieurs années, ce même magasin a sur un comptoir une section « village des fêtes », quelque chose qui attire l’oeil. On y trouve différentes bâtisses, des éléments de foire foraine, même un petit train, presque tous les éléments étant mobiles ou partiel-lement mobiles.Si quelqu’un s’aventure dans l’achat des pièces de ce village du temps des fêtes, il se classe certainement plus dans la catégorie des collectionneurs que dans celle de simple acheteur car, disons-le, ce n’est pas donné à l’unité.Malgré tout, dans mes rêveries, cela m’a ramené à il y a bien, bien longtemps en ar-rière, à une tout autre époque.

Je viens de ce qui est maintenant la ville de Québec mais, dans le temps, nous étions à 9 km du centre-ville, en banlieue. La partie commerciale de Québec était très concentrée dans la basse ville, sur la rue Saint-Joseph. C’était bien avant l’apparition des centres d’achat.

Sur cette rue, il y avait une série de grands magasins : le Syndicat de Québec, Paquet, Laliberté, Légaré, Pollack, Kresge, Woolworth, tous les uns à la suite des autres et chacun disposant de grandes vitrines. Ces magasins avaient deux façades : l’une sur la rue Saint-Joseph et l’autre sur le boulevard Charest.
Il y avait une compétition entre ces magasins pour présenter la vitrine de Noël la plus attirante possible.

Sapins, personnages, trains miniatures, décorations de toutes sortes : c’est à qui aurait la plus belle vitrine. Et, à la nuit tombée, c’était encore plus féérique.
À l’intérieur, plusieurs étages plus hauts, il y avait le royaume du père Noël. Chacun avait le sien. Et souvent, il y avait un petit train dans lequel on embarquait pour faire une balade dans un autre décor de Noël tout aussi merveilleux.

On ne se questionnait pas alors pour savoir lequel était le véritable père Noël. Il sem-blait, tout comme la fée des étoiles et sa kyrielle de lutins, pouvoir se multiplier à l’infini. Ne réussissait-il pas à faire le tour du monde en une fraction de temps, à char-ger son traîneau d’une multitude de cadeaux qu’il aurait fait fabriquer chez lui au Pôle Nord et à tous nous connaître, peu importe qui nous étions ?
Pour ce Noël 2022, je nous souhaite beaucoup de rêves, de rêveries et de paix dans ce monde où nous tendons justement à oublier le merveilleux.

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