Crédit : Valentin Antonucci / Unsplash
Je viens tout juste de faire l’intéressante boussole électorale sur le site de Radio-Canada. Les résultats ne changent pas d’une élection à l’autre et confirment mes convictions politiques.
Si mes convictions restent constantes, ça ne m’empêche pas d’avoir un dilemme quand vient le temps de voter. Peu importe où je dois voter.
Comment dois-je voter ? Pour le parti ? Pour le candidat ? Dans une perspective sociale ? Pour le changement ? Pour la santé ? Pour l’environnement ? Pour les questions linguistiques ? Pour l’économie ? Pour l’éducation ? Pour le bien-être des aînés ? Pour les convictions de la personne candidate ? Pour les questions touchant les Premières Nations ? Pour les questions relevant de l’immigration ? Pour la région ? Pour la province ? Pour le pays ? Pour la vision nationale ? Pour la vision internationale ? Pour avoir une parité hommes-femmes ? Pour un meilleur monde pour les femmes et les hommes ? Pour la justice ? Etc.
Je me suis astreint à lire tout ce que je pouvais sur ce que présentent les divers partis politiques. J’ai essayé, dans la mesure du possible, de savoir de quel bois se chauffaient les différentes personnes aspirant à devenir celle qui me représenterait.
Et c’est là que je me heurte à un obstacle. Chaque organisation politique, que ce soit au fédéral, au provincial, ou tout autre niveau, nous présente un catalogue de promesses. De façon réaliste, on peut se douter que seulement une partie de celles-ci seront réalisables dans une durée de temps de 3 à 4 ans en général.
Parfois, il y a des promesses qui se ressemblent d’un menu à l’autre. Parfois, c’est sur le fond, parfois sur la forme. Et parfois, c’est à l’opposé. Et il y a ce que disent les chefs et ce que cachent le parti, les partisans et même les personnes qui sont candidates.
Je ne m’en cacherai pas, et la boussole le confirme, je n’ai pas d’atomes crochus avec tout ce qui est à droite, même si parfois il y a eu des avancées sociales qui sont venues de ce côté. Mais aucun parti ne satisfait ma soif d’avancement social.
Et il y a le problème des personnes candidates. Est-ce que la personne élue me représentera au-delà de son idéologie partisane ? Ou bien s’en tiendra-t-elle à la ligne de parti ?
Voter pour qui, voter pour quoi, mais voter. Je ne sais à qui donner ma confiance, mais je voterai même si je me sens déboussolé malgré la direction que les aiguilles de la boussole électorale de Radio-Canada me donnent !