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Fonds l'Eau vive banniere

En quelques mots

Comme des sardines !

En quelques mots

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Une expression est bien connue : être serrés comme des sardines.

Une expression est bien connue : être serrés comme des sardines.

Il existe un petit poisson appelé sardine de la même famille que le hareng. Son nom provient de la Sardaigne car, semble-t-il, il abonde dans les eaux côtières de cette île. Mais on le trouve en Méditerranée, y étant le second poisson le plus pêché, dans presque tout l’Atlantique nord, de l’Irlande aux Açores, en zone tropicale (devant le Sénégal et la Mauritanie) et les entre les côtes Atlantique marocaine et européenne en zone pélagique côtière. C’est un poisson qui évolue au large, au sein de bancs parfois très compacts, se nourrissant de plancton, d’œufs et de larves de crustacés.

Une expression est bien connue : être serrés comme des sardines. Celle-ci fait référence au peu d’espace dont disposent les sardines dans leur boîte de conserve.

Donc tout ça pour vous parler des voyages en avion, ceux que mon épouse et moi-même avons fait dernièrement. Je ne sais pas quelle vision avait les frères Wright quand ils ont réussi leur premier vol, mais les places étaient plutôt limitées sur leur machine volante de l’époque.

La compagnie Boeing s’est bien reprise depuis ce temps. De Regina à Toronto, puis de Miami à San Juan, Puerto Rico, et à l’inverse de Tampa Bay à Toronto puis à Regina, nous avons eu le plaisir de voyager dans des Boeing 737 de plusieurs versions mais certainement avec toute la même caractéristique: trois sièges de chaque côté de l’allée et à peine l’espace pour entrer dans le banc et s’y installer tant bien que mal. C’est le cas de le dire, c’était se retrouver « serrés comme des sardines ». Et si votre voisin de devant met son siège en position repos, votre espace s’amenuise encore plus.

Ce qui m’a fait penser à une chanson que l’on entend assez régulièrement sur TV5 lors de l’émission « Le plus grand cabaret du monde » et parfois à l’émission « Les années bonheur », cette dernière alternant occasionnellement avec la première et à la barre desquelles on retrouve l’animateur Patrick Sébastien. Celui-ci termine ses émissions par une pièce entraînante entouré de tous les artistes ayant participé au programme.

Dans une de celle-ci, intitulée « Les sardines », voici ce qu’on y dit :

Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de cette boîte

Chantent les sardines, chantent les sardines.

Ha ! Qu’est-ce qu’on est serré, au fond de cette boîte

Chantent les sardines entre l’huile et les aromates.

Comme cette chanson se fait sur scène, il y a évidemment de la place pour « sauter ensemble en chantant à tue-tête ». Ce n’est malheureusement pas le cas pour les Boeings utilisés par Westjet et American Airlines.

On a tendance à vouloir mettre de plus en plus de passagers dans les avions. Évidemment, il y a toujours la possibilité d’être en classe affaires mais, comme la plupart des citoyens ordinaires, on doit se contenter de la classe touriste, aussi dite classe économique.

Sinon, pour le plaisir d’un voyage, on n’a d’autre choix  que de voyager « serrés comme des sardines » pour atteindre l’objet de notre désir, cette croisière dans les Îles du Vent dans les Antilles dont je vous reparlerai dans de prochaines chroniques.

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