Skip Navigation

Tribune libre

NOTE: Les opinions exprimées sur cette pages sont celles de nos lecteurs et lectrices et ne reflètent pas nécessairement celles de l'Eau vive. Si vous désirez soumettre un texte veuillez le faire parvenir à redaction@leau-vive.ca.

Comment le coronavirus changera-t-il l’aventure et le plein air ?

35234 of views

Tags

Nous ne savons pas ce qui nous attend. Cette incertitude peut causer de l’inquiétude et même de la peur. Cependant, nous pouvons mettre un peu d’ordre au tumulte que nous vivons. Grâce aux données récentes et à la raison, il est possible de former une image probable du futur – voici la mienne.  

D’abord, les gens voyageront moins par avion. Ils voudront vivre des aventures ou des expériences de plein air plus près de chez eux pour deux raisons. Premièrement, la pandémie a entraîné une perte d’emploi et d’argent. Statistiques Canada indique que plus d’un million de Canadiens ont perdu leur emploi au mois de mars. Beaucoup n’auront donc pas les moyens pour voyager loin. 

Deuxièmement, le public reconnaîtra le danger de voyager en avion. Des passagers infectés peuvent mettre en péril la santé des autres. Une étude publiée dans le Journal de l’association médicale américaine démontre qu’une personne malade qui éternue peut projeter le virus jusqu’à 26 pieds, soit 8 mètres ! Ce faisant, elle pourrait infecter plusieurs passagers. Le virus se répand loin comme la boucane de cigarette, mais sans l’odeur. Si les gens pouvaient le sentir aussi facilement qu’une cigarette dans un avion, ils comprendraient bien le risque de transmission.

Au Canada, les passagers et les hôtesses de l’air ne sont pas obligés de porter un masque. De plus, le test de dépistage du coronavirus avant l’embarquement est insuffisant et facile à déjouer. En raison du danger et des mesures de santé inadéquates, le public évitera les avions.

Ensuite, les aventuriers et les amateurs de plein air comprendront l’importance des masques. Ces derniers, des gens actifs, veulent que la pandémie se termine afin de reprendre leurs passetemps. Pour ce faire, chacun doit jouer son rôle.

En Chine, une étude scientifique a conclu que les plus petites particules du virus peuvent flotter pendant trois heures, tout comme la poussière fine qui flotte dans un rayon de soleil. Une étude italienne démontre que 46 % des personnes atteintes de la COVID-19 ne montrent aucun symptôme. Néanmoins, elles peuvent infecter les autres tout simplement en parlant ou en respirant. Les masques servent à bloquer l’entrée et la sortie du virus. Le virus vit dans le système respiratoire, c’est-à-dire dans les poumons, la gorge, la bouche et le nez.

Bien sûr, les masques ne protègent pas à 100 %. Par contre, si grâce à un masque vous inspirez une plus petite charge du virus votre système immunitaire a de meilleures chances de créer des anticorps. Cela augmente la probabilité de ne pas tomber malade ou d’être moins malade.

Certaines autorités nient l’importance des masques pour le public afin de les conserver pour les travailleurs en soins de santé. Sans masque, les infirmières et les médecins risquent d’inspirer de grosses charges du virus et d’en être gravement malades. Mais les autorités protègeraient mieux le public en les encourageant à se fabriquer des masques.

En définitive, pour mettre un terme à la pandémie le plus tôt possible, il vaut mieux ne pas voyager en avion et porter un masque en public.  

Related articles

Pandémie : qu’avons-nous appris ?

Après 75 semaines de pandémie, quelles leçons pouvons-nous tirer de cette expérience collective...

Read more

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience...

Read more

Prendre soin de sa santé mentale durant une pandémie

Avec l’assouplissement des règles de confinement arrivent les divergences de...

Read more

Grippe espagnole et COVID-19, quand l’histoire se répète

Fermeture des lieux publics, rassemblements interdits, quarantaine, port du masque… Ces...

Read more

Quand la pandémie pèse lourd sur notre moral

L’Eau vive s’est entretenue avec Hélène Davis, travailleuse sociale, conseillère et...

Read more

Le monde d’après... Mon vox pop

Au début du mois de mai, j’ai demandé à mes amis et à mes proches de compléter la phrase...

Read more

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à...

Read more

Confinement: Témoignage de quatre familles d'un océan à l'autre

En plein confinement, comment les parents vivent-ils au quotidien les défis du télétravail et de...

Read more

La Saskatchewan annonce le premier plan de réouverture du Canada

La Saskatchewan est devenue ce 23 avril la première province canadienne à dévoiler un plan de...

Read more

Services du CÉF pour l’enfance en difficulté pendant la pandémie

Les Services aux élèves comptent parmi leurs effectifs des orthopédagogues, des orthophonistes...

Read more