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Tribune libre

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Au revoir « tante » Irène !

Funérailles d'Irène Chabot à Ferland

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Une centaine de personnes ont rempli la petite église de Ferland.

Une centaine de personnes ont rempli la petite église de Ferland.

Photo : Pierre-Émile Claveau (2018)
Des membres de la communauté fransaskoise, venus des quatre coins de la province pour se joindre à la famille d’Irène Fournier Chabot, ont rendu un dernier hommage à cette grande Fransaskoise, à l’Église St-Jean-Baptiste de Ferland, le 29 janvier dernier.

Les membres de sa famille n’ont guère été surpris de cette importante présence aux funérailles. La mémoire de cette mère, grand-mère, arrière-grand-mère et tante, a été commémorée en grand.

« C’est très émouvant de voir l’impact que grand-maman avait sur la communauté. » a mentionné l’une de ses petites-filles, Mylène Hopf.

Malgré les circonstances, deux de ses petites filles lui ont rendu un hommage plein d’humour, en racontant dix évènements et leçons de la vie de leur grand-mère. Outre qu’elle était une grande blagueuse, elles se souviendront qu’elle était une grande travaillante. Le travail devait être fait.

Des hommages !

Roger Gauthier, un ami d’Irène Chabot et nouveau président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), a plongé dans ses souvenirs après le service funèbre et a raconté une anecdote datant de l’époque où il était réalisateur à Radio-Canada.

« Irène était une femme grandement impliquée et il fallait souvent faire des entrevues avec elle. Évidemment, quand on voulait faire une entrevue, le réalisateur avait la responsabilité de lui téléphoner. Et Irène, elle aimait parler. Donc, on se demandait qui allait lui téléphoner, parce qu’on savait que ça allait prendre au moins une demie heure de conversation pour arriver à obtenir une entrevue de cinq minutes. »

Françoise Sigur-Cloutier, la présidente sortante de l’ACF, a mentionné qu’il s’agissait d’un devoir d’honorer cette pionnière de la Fransaskoisie. Madame Chabot a été un exemple de persévérance et de fierté pour de nombreuses personnes qu’elle a côtoyées.