Nos relations et notre sentiment d’appartenance
Facteurs pour une santé mentale positive
Nos relations et notre sentiment d’appartenance : facteurs pour une santé mentale positive
Image: Francine Proulx-Kenzle
Le Conseil des jeunes de la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) nous donne cette définition de la santé mentale : « C’est plus que l’absence de maladie mentale. Ça consiste à atteindre un équilibre entre le bien-être émotionnel, mental, physique et spirituel. Et comme les empreintes digitales, la santé mentale diffère d’une personne à l’autre. »
Comment atteindre cet équilibre entre le bien-être émotionnel, mental, physique et spirituel tel que mentionné par le Conseil des Jeunes de la CSMC ? Comment bonifier notre santé mentale qui peut varier au fil des ans, comme notre santé physique ?
Dans mes études et mes recherches sur cette question, j’ai découvert plusieurs facteurs qui peuvent avoir un impact sur l’atteinte d’un équilibre dans sa vie. Aujourd’hui, en lien avec la St-Valentin, je vous invite à regarder de plus près avec moi les deux facteurs suivants : nos relations et notre sentiment d’appartenance. En plus, ces derniers peuvent même contribuer à notre espérance de vie1 !
Nos relations
Tisser des liens, vivre des choses ensemble, font partie de notre nature humaine. Ici, ce n’est pas la quantité de nos relations qui compte ! Ce n’est pas le compte des « amis » et les clics « j’aime » sur Facebook. C’est plutôt la qualité de nos relations, du support et du soutien qui sont échangés.
Est-ce que nos relations sont satisfaisantes, bienveillantes et nourrissantes ? Si oui, tant mieux ! Continuons à les cultiver et à les faire grandir, sans autant les tenir pour acquis. Entourons-nous de gens qui nous acceptent et nous respectent pour la personne que nous sommes.
Et que dire de notre relation envers nous-même ? Celle-ci peut jouer sur l’équilibre de notre bien-être émotionnel, mental, physique et spirituel. Pour moi, cette idée de prendre soin de soi nous revient, c’est notre responsabilité, tout en reconnaissant que notre environnement, notre entourage et notre bagage culturel ont une influence sur nos choix.
À certains moments, il se peut que nos relations soient plutôt toxiques et négatives. Que faire ? Peut-être prendre une pause pour évaluer et faire un choix éclairé. Peut-être demander conseil à quelqu’un de confiance. Surtout prendre soin de notre santé physique et mentale en privilégiant les situations qui sont conformes à nos valeurs. Il s'agit-là d'actions qui contribueront à nous amener « vers notre meilleur de soi » !
Sentiment d’appartenance
Faire partie d’un groupe et être accepté par les autres est un besoin dominant, n’est-ce-pas ? Faire communauté entre nous est vital pour notre mieux-être. Comment s’amener « vers notre meilleur de soi » et l’intégrer dans le développement de notre sentiment d’appartenance?
Entre en jeu cette notion « d’avoir le courage de se tenir seul pour avoir un sentiment d’appartenance » apporté par l’américaine Brené Brown, auteure et chercheure. Je le comprends comme étant l’acceptation de soi, tels que nous sommes, venant renforcer le développement d’un sentiment d’appartenance véritable.
L’importance de l’acceptation de soi, étant à la base d’un sentiment d’appartenance, m’est confirmée par cette citation de Victor Hugo, « Il y a quelque chose de plus grand pourtant que d’appartenir au monde, c’est de s’appartenir à soi-même. »
En conclusion, voici mon souhait de la St-Valentin pour nous tous : que nos relations uniques et notre sentiment d’appartenance puissent contribuer à notre bien-être émotionnel, mental, physique et spirituel pour une santé mentale positive !
1 Susan Pinker, psychologue, Ted Talk, 18 aout 2017 https://goo.gl/iQmSQf
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