AGA : l’APF tient ses promesses
Le 23 octobre, l’Association des parents fransaskois (APF) a tenu sur Zoom sa 40e assemblée générale annuelle (AGA). Clôturant le Symposium des parents 2021, la direction de l’organisme a pu présenter aux 49 participants présents, dont 19 membres votants, les avancées de l’organisme en matière de formation et d’outillage pour ses employés et son conseil d’administration.
Le directeur Abdallah Oumalek est notamment revenu sur le soutien de ses partenaires durant les derniers mois. « Quand on est en position de leadership, on doit prendre des coups. Je remercie nos partenaires et collaborateurs pour leur soutien, ça fait du bien au moral », a-t-il déclaré.
Les efforts du directeur pour mettre en place de nouvelles politiques et procédures ont par ailleurs été reconnus par le président par intérim Edgard Assoua. « Je salue la persévérance du directeur général qui a réussi à s’entourer d’une équipe dynamique et dont le travail doit être souligné. »
Des efforts pour maintenir la programmation
Une cinquantaine de personnes ont assisté à l’assemblée générale annuelle de l’Association des parents fransaskois (APF).
Crédit : Capture d’écran
Au cours de l’année fiscale 2020-2021, de nombreuses activités ont été offertes par l’APF aux familles, mais aussi et surtout aux professionnels de la petite enfance. « Nous nous efforçons de faire appel aux meilleurs formateurs du secteur de la petite enfance pour offrir des ateliers », explique le directeur général.
L’organisme a ainsi pu couvrir de grandes thématiques, comme la relaxation des bébés, et offrir du coaching parental avec des conférences portant sur le suivi et l’implication des parents dans la scolarité des enfants, sur l’alimentation ou encore sur la santé mentale infantile.
En février 2021, dans le cadre du projet national Formation et renforcement des capacités des éducateurs de la petite enfance, l’APF a fait bénéficier d’un atelier de formation quatre gestionnaires de services de garde et a formé 21 éducatrices et éducateurs sur les techniques de jeu et de développement du jeune enfant.
Enfin, on notera la création du centre éducatif Chacha à Saskatoon avec lequel l’APF a partagé son expertise, notamment pour l’aménagement des salles, l’achat de l’équipement et la communication sur les médias sociaux.
Une volonté de communiquer
Le centre éducatif Chacha, qui a ouvert ses portes en juillet à Saskatoon, a bénéficié du soutien de l’APF.
Crédit : Mehdi Jaouhari
L’année 2020 n’avait pas été de tout repos pour l’APF puisque cette dernière s’était retrouvée sous les projecteurs en raison d’une plainte pour harcèlement de la part d’une ancienne employée. Les membres de l’association avaient donc demandé de prendre des mesures en formant le personnel ainsi que les membres de son conseil d’administration.
Le rapport de la direction générale 2020-2021 veut faire acte de bonne foi en dévoilant sa collaboration au projet « Mieux-vivre ensemble communautaire » du Partenariat provincial interculturel (PPI). Au travers d’une nouvelle résolution, les membres du conseil d’administration de l’organisme disent souhaiter collaborer et contribuer à une ou plusieurs initiatives du PPI « au nom d’une communauté vibrante, responsable et inclusive », selon les mots de la présidence.
« Notre organisme a par ailleurs commandité le module 2 de la formation Osons le mieux-vivre ensemble intitulé Micro-agressions et préjugés inconscients : et si on en parlait ?, dans le but de mieux nous outiller à l’interne », indique le directeur Abdallah Oumalek. Le président par intérim ajoute de son côté que l’APF et son conseil d’administration « ont mis les bouchées doubles pour répondre au PPI ».
Une transparence de la membriété demandée
Lors du retour sur les statuts et règlements, et notamment sur la cotisation annuelle, les membres et observateurs de l’APF ont mis en avant le besoin de transparence quant aux listes des membres. En effet, la résidence des familles en Saskatchewan devrait, selon les membres, être prise en compte pour valider une membriété.
« Lorsque des enfants résident ici mais que les parents ne sont pas là, une question éthique se pose », a ainsi lancé un participant. Des recommandations qui pourront peut-être à l’avenir garantir la mise à jour de la liste des membres de l’organisme.
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