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Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

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Déménagement de la classe portative livrée à l’école Boréale

Déménagement de la classe portative livrée à l’école Boréale

Photo : Crédit CEF (2015)
Mardi 15 septembre, une classe portative a été livrée à l’école Boréale de Ponteix. Un équipement qui devrait apporter davantage de confort pour les élèves et les enseignants. De quoi également rassurer la communauté sur l’avenir de l’établissement.

« C’est un très bel équipement! Il fait vraiment l’affaire et tout le monde se sent très heureux. » Chantal Switzer, directrice de l’école Boréale à Ponteix, ne cache pas sa joie depuis l’arrivée de la nouvelle classe portative dans son établissement. L’équipement, livré mardi 15 septembre, doit encore subir quelques travaux mais devrait être opérationnel à la mi-octobre. Il comprendra une salle de visioconférence pour les 10e, 11e et 12e années, un bureau réservé aux services aux élèves ainsi que deux petites classes. « C’est un vrai soulagement. Tous les élèves sont très excités à l’avance », confie Chantal Switzer.

Arrivée à l’école Boréale il y a 7 ans, la directrice avait pris ses fonctions alors que l’établissement ne comptait que huit élèves, de niveaux très différents. À l’époque, tout le monde était rassemblé au Centre culturel, dans une seule classe. S’ajoutait une autre salle plus petite qui servait de centre de ressources. « C’était compliqué d’enseigner. Au fil des ans, le nombre d’élèves et de niveaux a augmenté. Le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) a vu que nous avions un futur et il a investi », indique la directrice.

Augmentation constante

Aujourd’hui, l’établissement compte 23 inscrits, de la maternelle à la 12e année, sans compter douze enfants en pré-maternelle et quatre enseignants.

Après une première phase d’investissement, le centre de ressources a été déménagé dans une première portative. Boréale est passée à deux salles de classe, une classe de pré- maternelle, une salle de bain, des bureaux administratifs et une cuisine servant aux inscrits suivant des cours à distance par visioconférence. « Cette évolution avait clairement apporté une amélioration. Mais le nombre d’inscrits et de niveaux a continué d’augmenter et cela ne suffisait plus. Nous avons dû aménager une salle de rencontre du centre culturel. Mais le centre a besoin d’espace lui aussi. Donc le ministère de l’Éducation a donné son feu vert pour l’arrivée d’une nouvelle classe portative », explique Chantal Switzer.

Selon elle, outre le confort, c’est l’image de l’école dans toute la communauté qui va changer. « Avant, les parents n’étaient pas rassurés en voyant notre situation précaire. Certains pensaient que nous n’étions pas une vraie école. D’autres craignaient une fermeture et envoyaient leurs enfants dans le système anglophone. Désormais, ils savent que nous sommes inscrits dans la durée », indique la directrice, précisant que les problèmes de l’école n’ont jamais impacté le niveau scolaire des élèves.

Infrastructure plus permanente 

Du côté de la communauté, l’arrivée de cette nouvelle salle portative est très favorablement accueillie. « Nous l’attendions avec impatience. Nous savons que le projet du CEF a été ralenti à cause des financements, mais l’extension de l’école était primordiale. Le personnel doit disposer d’un espace décent pour travailler », déclare Robert Carignan. Mais pour le vice-président de l’association des Auvergnois, qui a deux petits-enfants à l’école Boréale, il ne s’agit que d’une étape. « Nous avons besoin de quelque chose de plus permanent pour ancrer l’enseignement en français à Ponteix. Si nous n’avons pas d’infrastructures, c’est dur de convaincre les parents de rester. Il existe un plan d’architecte incluant notamment une salle polyvalente. J’espère qu’un jour il sera appliqué. Les familles recherchent ce qui est grand et beau. La communauté veut envoyer ses enfants dans le système francophone. Mais notre expansion est ralentie par le fait que la majorité a plus d’argent et d’équipements », indique Robert Carignan. Enfin, une classe portative similaire est en cours d’installation à l’école Père Mercure de North Battleford.