Skip Navigation

Les fous du roi: roman-radio et nostalgie rétro

Survol de la pièce écrite et présentée dans le cadre du 50e anniversaire de l'ACFR

38118 of views

Image
Photo: Émilie Dessureault-Paquette (2015)
REGINA - Du 6 au 8 novembre, la troupe de théâtre communautaire Oskana de Regina présente la pièce Les fous du Roi, mettant en scène une panoplie d'acteurs bénévoles de la communauté pour un petit voyage dans le temps avec costume et maquillage rétro.

La pièce présente l'enregistrement, en avril 1965, de radio-romans par la station de radio CFRG en, mettant en scène des comédiens fraîchement débarqués de Montréal au sein des Prairies canadiennes pour  souligner la création de l'Association canadienne-française de Regina (ACFR). On aura donc droit à un petit choc des cultures et une petite leçon sur les clichés qui perdurent.

Les fous du roi - VIDÉO

Pièce écrite par Laurier Gareau et mise en scène par Guy Michaud pour souligner les 50 ans de l'Association canadienne-française de Regina.

La pièce intègre d'une certaine façon le public en tant que spectateur du passé et de lui-même, mais l’œuvre offre une belle fenêtre sur l'histoire fransaskoise.

Le metteur en scène, Guy Michaud, explique un peu les sources de l'histoire : ''On s'est basé sur des personnages qui ont vraiment existé, comme avec Anita Dubé (et qui existe encore), ou Guy Pariseau, qui était réalisateur à CFRG, la radio de Gravelbourg, dans les années 60. Tous les autres personnages sont fictifs. Initialement, l’auteur Laurier Gareau et moi, nous voulions partir de textes déjà écrits pour les radio-romans que nous mettons en scène. Mais c'était un peu compliqué, et Laurier a donc créé une pièce pour le radio-roman. Une fois que le radio-roman a été écrit, nous avons écrit le périphérique, qui est l'histoire de ce que c'était être francophone en 1965.''

La perspective historique de la pièce a intéressé les comédiens d'ici et d'ailleurs qui y participent. William Burr affirmait :  « Pour moi la perspective historique est un petit apprentissage. J’en savais peu sur les débuts de l'ACFR. Ça a été très intéressant d'en apprendre davantage. Et c'est touchant de voir la passion de Mme Dubé pour l'ACFR, surtout contre le désintérêt des acteurs québécois ». Pour Gilles Groleau, « Cette pièce a une grande signification pour moi car j'ai vécu plusieurs événements cités dans la pièce parce que je suis à Regina depuis 1990. Chapeau à Laurier Gareau pour tout l'aspect historique des Fous du roi! »

Il ne faut toutefois pas penser que cela s'adresse à seulement des initiés de la communauté, même si les vieux qui se rappellent de l'époque se souviendront de certains noms soulevés. Guy Michaud affirme : « C'est une tranche d'histoire de la fransaskoisie que nous présentons. Il y a des références, sur des décisions gouvernementales, des lieux ou des personnes qui ont existé. » 

Il affirme que les gens ressortiront de la pièce en se disant que les choses sont plus faciles aujourd’hui en ce qui a trait à l'épanouissement de la vie francophone en Saskatchewan.  La pièce s'adresse à tous le monde, nous assure-t-il, autant au francophiles qu'aux francophones.


Commentaires des acteurs

William Burr : "C'est difficile de jouer un rôle dans un rôle – j'ai décidé que dans les moments ou Étienne joue Robert Benbassa, je n'allais plus penser à Étienne – j'allais simplement être William qui joue Robert Benbassa – c'est déjà assez compliqué. Je crois que le public va imaginer que c'est Etienne qui devient Robert'' 

Gilles Groleau : « Même si la pièce n'est pas longue en soi, elle possède un niveau de difficulté quand même élevé en ce sens où je dois jouer un rôle à l'intérieur d'un autre. Par exemple, je passe de l'animateur du radio-feuilleton à un citoyen appelé Gilbert Savidan. Ça demande beaucoup de concentration ». 

Audrey Paris : « Tout est là dans la pièce : les souvenirs, les amours, la politique, les ambitions. C'est extra pour rendre hommage à la vitalité de la communauté. Dans tout ça, mon personnage d'Hélène apporte de la fraicheur et de la spontanéité. L'idée, c'est de la voir comme une jeune femme bien de son temps, mais qui représente d'autres époques aussi... » 

Représentations :

• le jeudi 5 novembre à 19 h 30

• le vendredi 6 novembre à 20 h 30

• le samedi 7 novembre à 19 h

• le dimanche 8 novembre à 14 h

 

• Prix des billets : 20 $ par adulte

• 15 $ pour les membres de l’ACFR

• 5 $ pour les étudiants

• 35 $ pour une famille de quatre. 


Auditorium du Carrefour Horizons 1440 9e Avenue Nord