Le 17 juin dernier se tenait à l’Université de Regina, en collaboration avec l’Association des parents fransaskois, le Cercle université-communauté sur le développement des services fransaskois à la petite enfance.
La rencontre a réuni, à l’initiative de Fréderic Dupré de l’Institut français, différents professionnels de la petite enfance - consultante au ministère de l’Éducation, représentantes de Départ Santé et bien d’autres - ainsi que Richard Vaillancourt, président et consultant de la Commission nationale des parents francophones.
Cette table ronde a débuté par une présentation de M. Vaillancourt sur l’importance de l’éducation de la petite enfance francophone, sur le plan économique mais aussi sur le plan culturel.
Suite à cette présentation, différents défis ont été mis de l'avant par les professionnels invités à ce cercle. Ont été soulevés différents points tels que : le manque d’espace, le manque de professionnels francophones qualifiés, le manque de financement et une répartition géographique pas toujours équilibrée, avec une liste d’attente quasi inexistante pour les garderies rurales et surchargée pour les garderies urbaines.
S’est posée alors la question de comment absorber cette demande et comment mieux répartir les espaces en fonction de la réalité du terrain.
Richard Vaillancourt a signalé aussi qu’il existe un réel fossé dans les stratégies de la petite enfance entre les différentes provinces, la Saskatchewan n’apparaissant pas comme une des provinces les plus dynamiques en matière d’éducation dans le milieu minoritaire.
Suite à tous ces constats, différentes actions ont été proposées puis priorisées.
L’accent a été mis sur la création d’une association d’éducatrices et d'éducateurs francophones regroupant les provinces de l’Ouest afin qu’une meilleure communication s’établisse, mais aussi sur l'importance de finaliser les accords CEF/centres de la petite enfance.
À plus long terme, un état des lieux sur la situation de l’éducation en milieu minoritaire est prévu afin d’entamer des négociations avec le gouvernement fédéral pour l’octroi d'un financement supplémentaire.
Cette journée s’est terminée avec le sentiment qu’un rapprochement entre les professionnels de l’enfance s’est créé et que des projets accessibles pourront être réalisés dans un futur proche.