Alexandre Chartier aime débuter ses ateliers d’éveil musical pour les jeunes en disant « la musique c’est du bruit, mais le bruit n’est pas de la musique... sauf si tu le décides. » Surtout connu dans la communauté fransaskoise pour son travail à la direction de la Société historique de la Saskatchewan, monsieur Chartier est avant tout musicien. C’est à ce titre que l’Association des parents fransaskois l’a invité à animer un atelier d’éveil musical pour les jeunes enfants et leurs parents à Saskatoon et Prince Albert.

L’atelier d’éveil musical était destiné aux enfants de 3 à 5 ans accompagnés de leurs parents et a permis aux participants d’explorer la musique par le biais des composantes suivantes : rythmes, nuances, pulsation, etc. Tout au long de l’atelier, les enfants et les parents développent ensemble leur sens de l’écoute par des jeux musicaux, autour de thèmes variés. Les enfants ont eu la chance de manipuler et écouter différents instruments. Des activités d’exploration corporelle et vocale ont permis de bien ressentir la musique.

Monsieur Chartier s’est montré enchanté de son expérience. « J’aime beaucoup faire découvrir la musique, autant aux enfants qu'aux adultes. Au-delà de l’enseignement classique ou même de la langue, j’aime travailler avec les gens pour qu’ils adoptent une façon différente d’aborder la musique et l’art. L’expérience est sensorielle et toujours axée sur la dynamique du groupe. Tout le monde doit participer, chanter et partager. Ainsi, même dans un atelier pour enfants, le parent en apprend tout autant, soit par le langage ou par les chants, soit par la musique tout simplement ».

L’atelier d’éveil musical a été développé à partir d’un programme que monsieur Chartier avait développé et offert en français pour « Le Petit Conservatoire » au Conservatoire de l’Université de Regina, de 2013 à 2015.

Musicien saxophoniste, spécialisé dans les musiques improvisées et dans les musiques du monde, Alexandre est diplômé des conservatoires de Paris, de Tulle et de Limoges en France.

Même si les deux ateliers n’ont attiré que 9 enfants (plus les parents), il est à espérer que l’expérience sera répétée.