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Entr’Elles : une retraite qui célèbre les femmes

Entr’Elles : une retraite qui célèbre les femmes
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Du 20 au 22 septembre, une trentaine de Fransaskoises se sont retrouvées lors de la retraite de ressourcement organisée par Entr'Elles Regroupement Femmes Saskatchewan. Nichées dans le nord de la Saskatchewan, les participantes ont constitué le temps d’une fin de semaine une bulle de féminité.

Depuis sa fondation en 1989 sous le nom de Fédération provinciale des Fransaskoises, l’organisme à but non lucratif Entr’Elles a beaucoup évolué, mais la retraite de ressourcement s’impose chaque année comme un rendez-vous à ne pas manquer pour ses membres.

« On est là vraiment pour aider les femmes à s'exprimer, à trouver leur voix dans la communauté, à devenir des leaders », souligne Émilie Lebel, coordinatrice de la programmation.

En plus des célébrations de la Journée internationale de la femme en mars, ou le Shack des femmes au Festival fransaskois en juillet, la retraite de ressourcement constitue un immanquable pour Entr’Elles.  

« Le but de la retraite, c'est de donner aux femmes un sens d’appartenance à la communauté et de les aider à créer leur propre communauté », précise Émilie Lebel.

Un objectif qui semble réussi au vu du retour de plusieurs des participantes de l’édition précédente, revenues pour vivre un moment de camaraderie entre femmes.

Une belle célébration

La retraite de ressourcement a proposé cette année plusieurs ateliers en lien avec le thématique La célébration.

« Cette année, on a mis en vedette des femmes artistes dans la communauté, comme Isabelle Mercier et Andréa Perrault. On cherche aussi l'échange intergénérationnel, cette fois animé par Francine Proulx-Kenzle », détaille Émilie Lebel, elle-même musicienne sous le nom de scène éemi.

Andréa Perrault, céramiste originaire de Zenon Park et conseillère pour Entr’Elles, a commencé la retraite en présentant un projet d’art à travailler à plusieurs reprises pendant la fin de semaine : la fabrication de piñatas.

« Une piñata, c'est la joie en soi. Ça tombe bien dans la thématique de la célébration. Il y a la joie des bonbons et l'éclatement des célébrations », décrit Andréa Perrault.

Les auteures-compositrices-interprètes Anique Granger et Sylvie Walker ont animé un atelier autour de la célébration, inspiré par le balado Déclic qu’elles ont créé pour le compte du Conseil culturel fransaskois.

En outre, le spectacle d’Isabelle Mercier, arrivée en demi-finale du prestigieux Festival international de la chanson de Granby cet été, a égayé la première soirée de la retraite.

Plusieurs générations

La retraite de ressourcement vise non seulement à rassembler des femmes francophones de la province, mais aussi de tous âges.

« En plus de nos ateliers thématiques, on cherche aussi l’échange intergénérationnel », exprime Émilie Lebel, prenant pour exemple l’atelier de Francine Proulx-Kenzle intitulé La joie de vivre dans la joie.

Les participantes Ninon Larocque et Jocelyne Lavergne ont toutefois remarqué qu’il n’y avait pas beaucoup de personnes de leur âge, « des baby-boomers », mais elles ont tout de même apprécié « la gamme d’âges » représentés.

Ninon Larocque s’est surtout inscrite à la retraite pour rencontrer d’autres Fransaskoises. « Je suis féministe, donc j’ai besoin de trouver des femmes pour en discuter ! J’adore côtoyer les jeunes, j’aime ça entendre leurs opinions. »

Céline Patenaude, quant à elle, a été encouragée à se joindre par d’anciennes participantes. « Ce qui était bien, c’est qu’il y avait des activités qui répondaient à tous les âges. Peu importe l’âge que tu as, tu peux participer. »

Tandis que la prochaine retraite de ressourcement d’Entr’Elles aura lieu à l’automne 2025, l’organisme prévoit de mener un sondage pour récolter des données sur la communauté des femmes francophones en Saskatchewan en vue de mieux répondre à leurs besoins.

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