Du 8 au 29 août se déroulera la 53^e édition du Festival international de la chanson de Granby (FICG). Véritable point de rencontre national et international de la chanson francophone pour l’ensemble des professionnels œuvrant dans l’industrie de la musique, le festival a pour but de faire découvrir et promouvoir la relève. Parmi les têtes d’affiche, l’artiste de Saskatoon éemi se produira le 18 août au Palace de Granby pour une place en finale. 

Comment avez-vous vécu la pandémie jusqu’à présent ? 

J’ai vraiment été chanceuse durant la pandémie puisque j’ai pu lancer mon EP Honey qui a connu un petit succès. J’ai pu également faire le StudioFest au mois d’octobre et j’ai pu donner un concert en Colombie-Britannique.  

Comment envisagez-vous votre concert prochain dans le cadre du FICG ?

éemi est en demi-finale du Festival international de la chanson de Granby le 18 août.
Crédit : Courtoisie de l’artiste

Cette année, je change de stratégie. J’embauche mes propres musiciens qui sont de Montréal. Ils ont de super bons instincts et il y a une belle alchimie entre nous. Je pense que ça va être super !

Ressentez-vous une forme d’appréhension à l’approche du concert ?

Non, pas vraiment. On a vraiment fait un beau travail de préparation avec les musiciens. J’avais déjà collaboré avec eux pour une tournée en 2018, donc j’ai vraiment hâte de les revoir et de jouer avec eux. D’autant plus que les deux ont déjà collaboré avec moi sur mon album, alors ils connaissent bien mon univers et ma musique.

Justement, à quel style musical les spectateurs du concert qui sera diffusé en direct en ligne peuvent-ils s’attendre ?

On reste dans l’électro minimaliste. J’ai notamment pu collaborer avec Mario Lepage pour la production de mon album, mais pour le concert ce seront les musiciens de Montréal qui assureront la partie musique électronique. Chaque artiste a trois chansons et, pour ma part, je vais chanter La petite douleur, Avant que tout se meurt et L’hiver. 

Que représente ce festival pour vous ?

C’est toujours un honneur pour un musicien francophone de pouvoir aller à Granby. C’est toute une consécration. Il faut participer à Nouvelle scène [un tremplin musical offert par le Conseil culturel fransaskois], puis à Chant’Ouest [concours de chanson française dans l’Ouest et le Nord canadiens]. C’est vraiment une grosse opportunité pour les musiciens hors Québec et j’ai vraiment hâte de représenter la Saskatchewan.

Pourriez-vous nous donner une petite idée de ce que vous préparez pour les prochains mois ?

J’ai une collaboration avec l’artiste franco-ontarienne Marie-Clo et je vais lancer un nouvel album en 2022.