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La chanson fransaskoise d’hier à aujourd’hui

Un spectacle rempli d’émotions au Rendez-vous fransaskois !

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Les chanteurs Mario Poulin (à gauche) et Gabriel Campagne (à droite) ont ému les participants avec leur interprétation de chansons de leur grand-père (Henri Poulin et Émile Campagne).

Les chanteurs Mario Poulin (à gauche) et Gabriel Campagne (à droite) ont ému les participants avec leur interprétation de chansons de leur grand-père (Henri Poulin et Émile Campagne).

Photo : Daniel Paquet (2017)

Le samedi 11 novembre dernier, le spectacle du Rendez-vous fransaskois à Regina a ému, fait rire et surtout réfléchir sur la diversité de la communauté.

Plus de 200 personnes ont pu voir et entendre Gabriel Campagne, Mario Poulin, Émi (Émilie Lebel), Étienne Fletcher, Kaya-free, Byrun Boutin-Maloney et la famille Seguin Horth. Ces artistes étaient accompagnés par les musiciens Gilles Groleau et Gérard Pittet, sous la direction de Dave Lawlor.

Le spectacle a débuté par un enregistrement du regretté Émile Campagne récitant le texte de la chanson Jour de Plaine, du franco-manitobain Daniel Lavoie, sur un fond musical. L’émotion était palpable, particulièrement chez les personnes qui ont connu le patriarche de la famille Campagne. 

Au cours de la soirée, de jeunes artistes ont faire revivre le répertoire de trois pionniers de la chanson fransaskoise, Émile Campagne, Henri Poulin et Madeleine Viczko, en plus de partager leurs nouvelles créations. L’enchaînement  des numéros était assuré par l’animateur Francis Marchildon dont les savoureux textes de présentation ont parfois volé la vedette.

Francis a clos le spectacle en rappelant la perspective historique de notre présence en Saskatchewan et la grande chaîne de l’histoire dont notre génération n’est qu’un maillon. « J’aimerais terminer en reconnaissant que nous habitons tous sur les territoires des traités 4 et 6. Que pendant des millénaires, la diversité ici elle était Cris, Lakota, Nakota, Dakota, Déné et Métis. Qu’il n’y a pas si longtemps, les Poulin, les Campagne et les Viczko étaient eux aussi des nouveaux arrivants. Imaginez, dans un autre cent ans, ce que nous aurons bâti ensemble. Nous n’avons pas encore vu, ni entendu, notre plus beau Jour de Plaine. »