Leia Laing (Mme Jourdain), Édith Detharet (Nicole la servante), Gabrielle Dufresne (Lucile fille de M. Jourdain), Gaetan Benoit (Cléonte l'amoureux de Lucile) et Roger Sylvestre (Covielle, valet de cléonte).
Photo : Mélanie Lemire
Le 6e art a toujours fasciné. Les acteurs nous permettent l’impossible : se laisser transporter à une autre époque tout en découvrant (ou redécouvrant) un classique. Le Bourgeois gentilhomme de Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière, est l’une de ces œuvres qui a su traverser le temps.
Mise en scène par Guy Michaud, la lecture publique a permis de jeter un regard nouveau sur cette comédie-ballet jouée pour la première fois en 1670 à la cour du Roi-Soleil. Laissant toute la place à l’imagination, les acteurs n’avaient que quelques pièces de costumes, leur voix et la musique pour guider le spectateur dans ce monde imaginaire. Et cela était bien suffisant pour faire revivre ce chef-d’œuvre français!
Le Bourgeois gentilhomme
Riche bourgeois, Monsieur Jourdain ne cesse de vouloir imiter les manières des nobles... mais il ne réussit qu’à se ridiculiser aux yeux de tous. Cherchant à séduire une belle dame de la noblesse, M. Jourdain se fait berner par celui qui devait être l’entremetteur. Même Cléonte, le prétendant de sa fille Lucile, ainsi que son valet lui jouent un tour afin d’obtenir le mariage tant désiré mais refusé par le vaniteux bourgeois. Seul un gentilhomme aura la main de Lucile! Devenu la risée de tous, le riche bourgeois se fait prendre à son propre jeu lorsque le stratagème de l’amoureux réussi.