La période électorale du Conseil scolaire fransaskois (CSF) approche à grands pas. Nous sommes les électeurs. Nous sommes des payeurs de taxes (les contribuables). Nous demandons une éducation de qualité pour nos enfants. Nous demandons l’excellence au niveau du français dans nos espaces scolaires. Nous voulons une gestion responsable de nos écoles.
Nous voulons du changement.
Les attentes des parents sont simples. La saine gestion scolaire signifie que les parents font confiance aux personnes qui gèrent leurs écoles. Neuf personnes représentent les intérêts des parents dans notre système provincial. Nous cherchons neufs représentants qui gèreront une éducation en français de qualité, des élus responsables qui comprennent la gestion financière des écoles. Nous voulons un environnement sain et positif pour les enfants et le personnel.
Notre communauté scolaire a vécu une crise déchirante qui n’est pas encore réglée. Les conseillers scolaires élus ont le devoir de déléguer la bonne gestion des écoles et de l’éducation en français à des administrateurs compétents, expérimentés et habiles. L’incertitude règne chez les parents et le personnel. Plusieurs administrateurs et enseignants compétents ont déjà quitté. On ne sait pas ce qui se passe au niveau de l’embauche de la direction générale. À quand le ré-affichage du poste de direction générale ? Les questions des parents sont légitimes et le Conseil scolaire fransaskois se doit d’y répondre.
Remettons les pendules à l’heure pour l’avenir de nos écoles, de nos enfants. Les parents doivent être consultés, écoutés et entendus. Nous cherchons un Conseil qui tienne compte des préoccupations des parents.
Nous cherchons des réunions transparentes et ouvertes. Nous ne sommes pas d’accord avec des réunions interminables, des comités à ne plus finir et une culture de « huis clos » inacceptable. Nous voulons encourager les parents à s’impliquer. Le modèle présent (3 à 5 réunions par mois, souvent inaccessibles aux électeurs) n’incite pas la participation des parents et est un gaspillage de fonds publics (repas, hébergement, kilométrage, honoraires pour neuf conseillers et certains membres de l’administration).
Nous sommes inquiets du retour vers « un budget des obligations constitutionnelles. » Pouvons-nous d’abord régler notre crise financière et de gouvernance avant même de considérer des recours judiciaires ?
Nous sommes encore en train de payer pour les erreurs du passé. Bâtir des relations saines et une crédibilité d’abord – le CSF doit démontrer qu’il peut gérer les fonds publics qui lui sont confiés. Pouvons-nous continuer à entretenir les relations de dialogue avec le ministère ? Nous avons vécu deux années de paix et de calme grâce à des liens forts et positifs entre le ministère de l’Éducation et l’ancien président du CSF. Nous ne voulons pas un retour en arrière. Le Conseil scolaire a un devoir fiduciaire (administration saine des finances) et doit faire preuve de prudence dans sa gestion opérationnelle.
Nous voulons voir davantage l’implication des conseils d’école (CÉ), la voix locale des parents dans chacune de nos écoles. Les CÉ sont un mécanisme légitime et démocratique pour mobiliser et engager les parents. Plus le CÉ est outillé, informé et formé, plus on crée une culture de collaboration. Un CÉ bien engagé peut même assurer une relève au Conseil scolaire. Alors que c’était une pratique courante et régulière dans le passé, le CSF n’a pas réuni, ni consulté les conseils d’écoles dans les 3 dernières années. Nous cherchons une meilleure collaboration avec les conseils d’école.
Cet automne il y aura une tournée provinciale de l’Association des parents fransaskois (APF) dans les communautés scolaires. Cet organisme a joué un rôle central dans la mise sur pied de la gestion scolaire il y a plus de 20 ans. Nous encourageons les parents à y participer et à s’informer sur le rôle des conseillers scolaires, le rôle des parents et de la gestion des écoles.
Ce sont nos écoles. Nous voulons une éducation de qualité !
Ce sont nos élections. Demandons du changement !
Impliquez-vous. Demandez l’ouverture. Demandez la saine gouvernance scolaire.
Gabrielle Lepage-Lavoie et Armand Lavoie, Saskatoon
Brian Boutin et Julie Vermette, Saskatoon
Darcie et Michel Gravel, Saskaton
Camille Lapierre, Saskatoon
Élodie Pastural et Pierre Hardouin, Saskatoon
Joanne et George Mueller, Saskatoon
Anne Marchildon-Wong, Saskatoon
Jean-François Lalonde, Regina
Fidji Gendron, Regina
Denise et Garth Wruck, Vonda
Amy Webb, Prince Albert
Brigitte Stephen, Prince Albert
Renita Delisle Prince Albert
Marc Fontaine Vonda
Lucile Lavoie Frehlich saskatoon
Lucile Lavoie Frehlich Saskatoon
Christiane Guérette et Jeff Burgess, Saskatoon