L’assemblée générale annuelle des Éditions de la nouvelle plume (ÉNP), le 27 août 2014, a permis aux participants, sur place et en téléconférence, de faire le bilan d’une année positive et de faire le point sur les nombreux défis auxquels fait face la seule maison d’édition francophone à l’Ouest de Winnipeg. Si les ÉNP ont réussi à être actives tout en dégageant un surplus de 5 140 $, c’est grâce au dévouement d’une équipe de bénévoles animée par la passion du livre. En effet, les ressources financières de l’organisme ne lui permettent pas d’embaucher du personnel.
Pour pallier à l’absence de personnel, les ÉNP ont établi des partenariats avec divers organismes pour obtenir le soutien nécessaire à son fonctionnement :
• le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) : aide avec les demandes de subventions;
• le Conseil culturel fransaskois (CCF) : aide avec l’administration, les lancements de livres et la comptabilité;
• la Coopérative des publications fransaskoises (CPF): aide avec la numérisation des livres et la promotion;
• le Cercle des écrivains : aide avec le développement des auteurs et des manuscrits.
La présidente des ÉNP, Monique Marchildon, aimerait bien voir le nombre de livres publiés annuellement grimper à quatre afin que la maison d’édition soit éligible aux programmes du Conseil des arts du Canada. En attendant, le soutien financier de Patrimoine canadien permet de garder le navire à flot.
L’auteur David Baudemont a profité de la rencontre pour souligner l’importance de développer le goût de la lecture chez nos jeunes. En faisant le bilan de sa tournée d’ateliers dans les écoles, il a partagé avec émotion sa rencontre avec un enseignant qui avait su transmettre sa passion des livres à ses élèves .
Les ÉNP misent sur le milieu scolaire pour la diffusion de livres et le développement d’une nouvelle génération de lecteurs. La collection jeunesse eSKapades a d’ailleurs été mise sur pied avec la collaboration du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et des guides d’exploitation du roman ont été développés avec les conseillers pédagogiques du CÉF.
Malheureusement, les écoles se font plus discrètes que par le passé quand vient le temps d’acheter des livres. En 2005, le ministère de l’Éducation de la Saskatchewan a mis fin aux activités de son centre de ressources qui permettait à des comités de lecture de faire des recommandations d’achats auprès des écoles.
Selon monsieur Baudemont, il est important de parler aux élus des commissions scolaires afin que nos livres prennent leur place dans nos écoles.