Jour du Souvenir à l'École Mathieu et Beau Soleil
La Légion Royale Canadienne, section de Laflèche, représentée par Mme Sheila Klein (en avant à droite), a remis un certificat et un prix aux gagnants des différentes catégories d’un concours d’affiches littéraires le 9 novembre 2016.
Photo : Gracieuseté Conseil des écoles fransaskoises
GRAVELBOURG -
C’est le 9 novembre dernier que les jeunes des écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg, le personnel des deux institutions scolaires et des membres de la communauté fransaskoise se sont donné rendez-vous pour la célébration du Jour du Souvenir sous le thème « Nous nous souviendrons ».
Après un mot de bienvenue de la directrice, Mme Rosalie Lizée, le groupe d’harmonie des élèves de la 8e à la 11e année, sous la direction de Mme Janique Wilson, a interprété le « Ô Canada ».
Puis un invité spécial, l’adjudant-chef de l’escadron de la base militaire de Moose Jaw, M. Michel Blain, s’est adressé aux jeunes, leur expliquant l’importance du Jour du Souvenir, le pourquoi du coquelicot, puis leur a présenté un montage de photographies se rapportant à l’armée canadienne, suivi d’une courte vidéo. L’adjudant-chef Michel Blain est un vétéran de la guerre d’Afghanistan. Il a bien voulu nous livrer quelques commentaires pour la radio de CFRG où il a mentionné la raison de cette présentation aux jeunes : « Ils sont la relève et c’est important qu’ils aient cette mémoire du sacrifice de nos soldats sans compter la chance de vivre au Canada, un pays qui n’a pas vraiment connu la guerre sur son territoire ». Il a invité les jeunes à ne pas se gêner pour dire merci aux membres des Forces armées et également à visiter la base militaire avec leur école.
Les jeunes des deux écoles ont participé à un concours de la Légion royale canadienne. Trois de ceux-ci ont partagé leurs œuvres littéraires : le poème « Les coquelicots » par Meghan Ray (4e), le poème « À Courcelette » par Zacharie Forest (11e) et la composition « Les moments difficiles » par Josée Bouffard (12e). Ces jeunes ont usé de leur talent pour exprimer une réalité vécue par d’autres jeunes qui étaient à peine plus vieux qu’eux à l’époque des guerres soulignées et qui, pour plusieurs, y ont laissé leur jeunesse et trop souvent leur vie.
La Légion royale canadienne, section de Laflèche, représentée par Mme Sheila Klein, a remis un certificat et un prix aux gagnants des différentes catégories : Julianne Charrette (3e) pour l’affiche couleur — jardin d’enfants; Désirée Bouffard (6e) pour l’affiche couleur — junior; Jaime Remple (6e) pour l’affiche noir et blanc — junior; Layne Bouvier (7e) pour l’affiche couleur — intermédiaire; Christopher Otterson (8e) pour l’affiche noir et blanc — intermédiaire; Meghan Ray (4e) pour le poème français — junior; Désirée Bouffard (6e) pour le poème anglais — junior; Jérémie Forest (7e) pour le poème anglais — intermédiaire; Thomas Ray (9e) pour le poème français — intermédiaire; Zacharie Forest (11e) pour le poème français — senior et Josée Bouffard (12e) pour la composition française — senior.
Pourquoi un tel concours chez les jeunes par la Légion? Mme Klein a répondu que « c’est important de se souvenir du sacrifice des membres de nos Forces armées et de comprendre le rôle de celles-ci. Nous tenons pour acquis, parce que nous avons un pays où il fait bon vivre, que la paix est partout alors que ce n’est pas le cas ». Ce qui tient également à cœur à Mme Klein, c’est que ses parents se sont connus en Europe alors que son père était en Angleterre. Elle est, comme elle se décrit, une baby-boomer, « une enfant qui n’aurait pas vu le jour si ce n’avait pas été de la Seconde Guerre mondiale ». Elle a mentionné que les œuvres gagnantes des jeunes des deux écoles se retrouveront à la compétition de la Zone 1 (région d’Assiniboia) puis du District (nord et sud de la Saskatchewan) s’ils gagnent et possiblement en compétition nationale par la suite.
La cérémonie chargée d’émotions, mais aussi de fierté dans le souvenir et d’espoir dans le futur, s’est terminée sur la « Sonnerie des morts » interprétée par Mme Janique Wilson, suivie d’une minute de silence. C’est Josette Martin, enseignante de l’ÉMG, qui a coordonné et planifié cette cérémonie.