L'avenir de l'Eau vive me laisse dans les limbes. Qu'arrivera-t-il de notre journal? Que deviendra-t-il en février. Subsistera-t-il? Est-ce la fin de la route pour la chronique Les Timbrés?
Pendant que je tape ces lignes sur mon clavier, un CD tourne sur mon lecteur de disques compact. C'est un Roger Whittaker. Le chant final de son programme est "The Last Farewell" (Le dernier adieu). Est-ce prophétique? La chronique Les Timbrés arrive-t-elle dans cul-de-sac? Est-ce la fin d'une série de d'environ 300 chroniques qui a débutée en septembre 2007?
Ma dernière chronique annonçait le programme des timbres de Poste Canada pour 2016. Je me proposais par ma prochaine chronique d'introduire les timbres pour marquer en février le mois de l'Histoire des Noirs. Ce jeu de timbres rappelleront l'existence d'un bataillon de Noirs qui a existé pendant la première grande guerre. Je n'ai pas encore vu les timbres, ni même des illustrations. Comment vous en dire plus?
Je reviens à Roger Whittaker. Il chante toujours pendant que je couche ces lignes sur papier. Avec Édith Butler, Danniel O'Donnell, Monique Leyrac et d'autres chanteurs, il est un de mes favoris. Il me hante vraiment. Qui est-il?
Ses parents sont britanniques. À la suite d'un accident, son père quitte le climat humide et pour lui néfaste de la Grande Bretagne et adopte un climat plus salubre à Nairobi, Kenya. C'est là que nait Roger. Son père et son grand père étaient tous deux des musiciens. Cependant Roger entreprend des études en médecine à l'université de la République sud africaine. Après un an et demi il abandonne la médicine pour se lancer dans la musique comme compositeur et interprète. Il a produit environ 250, oui, je dis bien 250 CD platine, or et argent en français, en anglais et en allemand. En 2011 il accède au Temple de la renommée à la Convention internationale des siffleurs. Il est donc un des meilleurs siffleurs de tous les temps. Bravo Roger!