Comme chaque année, alors que le Symposium des parents, son rendez-vous annuel, battait son plein, l’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son Assemblée générale annuelle. Une réunion organisée au pavillon Gustave Dubois, à Saskatoon. Les débats ont en partie porté sur la situation financière délicate de l’organisme.
Après les classiques mots d’accueil et l’adoption des points de l’ordre du jour, les débats se sont rapidement concentrés sur la préoccupation du moment : les finances. Le trésorier, Peter Ormiston, a montré et commenté le déficit de cette année enregistré par l’association. D’après lui, cette situation s’explique par « le paiement des heures supplémentaires à certaines salariées. Un temps de travail utilisé pour répondre au mieux à la mission grandissante de l’APF aux quatre coins de la province. »
L’association souffre donc d’un manque d’argent alors que sa charge de travail augmente. Un phénomène constaté dans bon nombre de communautés fransaskoises. Dans son rapport annuel, la présidente Colette Lavallée a mis l’accent sur l’impact des activités sur les familles par le biais des différentes structures de l’association. Elle a également rappelé le défi de plus en plus lourd des ressources financières pour assurer la programmation.
En ces temps délicats pour l’APF, quatre nouveaux membres ont fait leur entrée au sein du Conseil d’administration afin de remplacer deux membres démissionnaires et pour combler deux des quatre sièges non occupés.