Politique Jacqueline Roy, première Fransaskoise à l’Assemblée législative Lors des dernières élections provinciales, la néo-démocrate Jacqueline Roy a été élue députée à l’Assemblée législative de la Saskatchewan. Read more
Immigration Marc Miller : « La cible de 10 % d’immigrants francophones, c’est beaucoup demander à mon ministère. » Read more
Les derniers soupirs de la saison de canotage Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 11304 of views Je regarde par la fenêtre et les coups de vent arrachent les feuilles. Si cela continue, les arbres seront nus d’ici la fin de la semaine. Le déshabillage des branches indique que la saison de canotage touche à sa fin. Avant que les rivières et les lacs gisent sous la glace, permettez-moi une dernière réflexion sur le canotage. Le canotage augmente notre qualité de vie. Un canot et une rivière nous permettent de retrouver le calme et la tranquillité si souvent absents de notre vie moderne. Toutefois, ils peuvent aussi l’intensifier, comme nous allons le voir. L’une des choses que j’aime beaucoup dans le canotage, c’est l’exploration de nouveaux lieux. Par exemple, lors de ma première fois sur la rivière Saskatchewan Sud, là où elle traverse la base militaire de Suffield, j’ai trouvé un panneau qui m’interdisait de marcher au-delà de la berge à cause des bombes. Instantanément, mon voyage s’est transformé en une aventure intense. Voyez-vous, la base est un lieu d’entraînement et, parfois, il arrive que des projectiles n’explosent pas. Cependant, ils menacent de le faire si quelqu’un marche dessus. Ce panneau est ainsi devenu un lieu de pèlerinage pour moi. Depuis ce jour, je m’arrête toujours pour le voir chaque fois que je passe en canot. Ce panneau se trouve sur la base militaire de Suffield, là où elle longe la rivière Saskatchewan Sud. Photo : Dominique Liboiron Pour moi, le panneau marque la frontière entre la sécurité de la vie quotidienne et le danger de l’aventure. C’est là où j’entre dans la nature et où mes excursions sur la rivière Saskatchewan Sud commencent véritablement. Bien sûr, je ne dépasse pas la frontière, mais je la frôle, car savoir que le danger est présent non loin apporte une grande intensité à mon voyage en canot et le rend plus mémorable. Ma qualité de vie augmente grâce à mes excursions en canot à Suffield, parce que j’y découvre d’immenses badlands avec ses cavernes à explorer. J’y trouve également des chevreuils, des wapitis aux panaches énormes et un grand nombre d’oiseaux. Étant donné que j’aime les animaux sauvages, le fait d’en voir représente pour moi de petites aventures savoureuses. Il y a d’autres lacs et d’autres rivières que j’aime explorer en canot, mais je ne les nommerai pas car je veux les garder pour moi-même ! Ce sont des endroits où je peux passer des heures, voire des journées, seul. Pendant ces moments, je me contente d’observer le paysage, les plantes et les animaux. En somme, le canotage me permet de prendre contact avec la nature et cela me fait du bien. J’attends impatiemment le vent chaud du printemps qui mangera la glace et qui libérera l’eau sur laquelle je pourrai glisser, à nouveau, avec mon canot. Imprimer Comments are only visible to subscribers.