ACADIE NOUVELLE (Nouveau-Brunswick) – Trou de cul, imbécile, french fuck, pomme pourrie et idiot, sont quelques exemples d’insultes reçues par les politiciens sur les réseaux sociaux. Si leurs décisions ne font pas toujours l’unanimité, nos élus méritent-ils une telle pluie d’injures? Certains croient que c’est le prix à payer. D’autres diront plutôt qu’il faut éviter de banaliser le phénomène des trolls.
Les médias sociaux ont changé la relation entre les électeurs et les élus. Facebook et Twitter permettent aux politiciens de tâter le pouls des citoyens. Des outils incontournables afin de pouvoir prendre des décisions éclairées.
Seul hic : les dérapages d’internautes s’invitent dans le quotidien des politiciens.
«On se fait ramasser pas à peu près. On n’est pas épargné», souligne Isabelle Thériault, députée libérale provinciale de Caraquet.
Mme Thériault avoue qu’elle doit parfois supprimer des messages haineux sur ses réseaux sociaux. La gestion de ceux-ci n’est pas de tout repos.
«Ça prend énormément de temps à gérer. Je ne vais pas passer des heures là-dessus.»
Même coup de sonde pour Megan Mitton, députée provinciale de la circonscription de Memramcook-Tantramar pour le Parti vert.
«C’est important de surveiller ce qui se passe parce qu’il peut y avoir des trolls. Ma plus grosse préoccupation est que les fausses informations ne se propagent pas.»
Les trolls sont des personnes qui publient des messages tendancieux sur les plateformes web dans le but de créer des polémiques.
Il faut garder un œil sur ses pages, font remarquer les députés. Néanmoins, Mme Mitton évite de lire les commentaires haineux à son égard pour son bienêtre. Elle a d’ailleurs dû embaucher un gestionnaire des réseaux sociaux..
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