La communauté de Gravelbourg a perdu, à la fin du mois d’avril, l’un de ses citoyens les plus estimés, M. Henri Lepage.
Henri Lepage, fils d’Henri Lepage et de Gertrude Field, est né en 1943 à Montréal. Il se retrouve à Pat Bay, sur l’île de Vancouver où son père est basé avec l’armée canadienne. La famille revient ensuite à Foxdale, en Saskatchewan. En 1953, la famille met le cap sur Gravelbourg.
Henri Lepage passera par le Jardin d’enfance et le Collège Mathieu. En 1966, il marie Maria Bouvier et se rend à Ottawa pour obtenir son baccalauréat en éducation.
Puis la vie reprend son élan et on le retrouve à Gravelbourg en 1967 où il occupe un poste de technicien à la radio CFRG.
En septembre de la même année, il devient enseignant à l’école secondaire de Gravelbourg, où il conduira l’équipe de basketball des filles à la victoire en tournoi provincial.
En 1974, il part avec sa famille à Moose Jaw pour être gérant pour le sud-ouest de la Saskatchewan pour l’encyclopédie World Book.
En 1977, la famille Lepage revient à Gravelbourg où Henri devient recruteur pour le Collège Mathieu, puis en 1980 comme enseignant de sciences jusqu’à sa retraite en 1999.
Plusieurs collégiens se souviendront de leur enseignant comme le conducteur de l’autobus qui les ramènera chez eux lors des congés et à la fin de l’année.
L’implication communautaire a toujours été une valeur importante pour Henri Lepage qui sera conseiller municipal à Gravelbourg de 1988 à 1997, puis maire de 1997 à 2006.
Il siégera également au conseil d’administration du Collège Mathieu, sera président de l’Amicale du Collège Mathieu, président du conseil paroissial de la paroisse Notre-Dame de l’Assomption et membre du comité du centenaire 2006 de Gravelbourg.
On se souviendra aussi de sa très belle voix au sein du groupe musical Octopus dès sa création au Collège Mathieu. Et il fera vibrer plus d’un cœur lors de ses prestations à l’occasion de funérailles et d’autres cérémonies, sans passer sous silence son inoubliable Minuit chrétien à la messe de minuit à Noël.
La francophonie lui tenait à cœur et on le voyait donner un coup de main lors des différentes activités francophones à Gravelbourg. Comment oublier le conducteur du gros camion qu’utilisait la Bouquinerie Gravel dans ses tournées des salons du livre en province ?
Henri Lepage était une personne affable et accueillante qui aimait jaser avec les gens. Il avait un air taquin et un côté humoristique. Gravelbourg était sa grande famille.
Dans les dernières années, la maladie d’Alzheimer aura vaincu ce vaillant Fransaskois, Saskatchewanais et Canadien.
Nous offrons nos condoléances à son épouse Maria et à ses enfants Philippe, Jean-Marc, Lauréanne, Andréa, Jeannette et Carole, ainsi qu’à leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants.