Faisant suite aux observations de la vérificatrice provinciale et d'un des points de revendication des parents, il est opportun de se demander ce que le CSF est en train de faire pour l'application effective de sa politique sur les conflits d'intérêts.  Une gouvernance n'est effective que si les gouverneurs suivent les lignes de conduite qu'ils se sont données. Il va sans dire que le CSF rassurerait les parties prenantes en faisant preuve de plus de diligence dans l'application de sa politique sur les conflits d'intérêts, soit la politique 2.3 du manuel Code de conduite.

On murmure dans les cuisines de la communauté que le président du CSF serait dans une situation de conflit d'intérêts perçue, sinon potentielle.  Cette dernière se manifeste par le fait qu'il aurait un gendre (ex-directeur du CEVI) et deux enfants (enseignants) qui demeurent employés du CSF.  Cette situation pourrait faire l'objet d'un conflit d'intérêts, considérant l'absence de toute preuve que le président s'est excusé de la discussion et du vote au moment d'une prise de décision relative à l'embauche ou au congédiement (personnel cadre), à une entente locale avec les enseignants et aux décisions concernant les coupures de programmes.  

Puisque cette situation perdure depuis l'élection du président à ce poste, il serait prudent et gracieux qu'il considère ses alternatives et qu'il concède le poste. 

Jean-Marie Allard, Regina