PUBLIREPORTAGE – Si la recherche scientifique en français est aussi dynamique aujourd’hui en Saskatchewan, c’est en raison du dévouement et de l’engagement d’un groupe de chercheuses et de chercheurs. Dans l’épisode portant sur l’Acfas-Saskatchewan du balado Le savoir et le dire, produit par l’Acfas, trois acteurs de la recherche fransaskoise discutent du rôle crucial de la recherche dans la valorisation de leur communauté.
Contenu commandité par l’Acfas
Éric Lefol
Éric Lefol est l’un des membres fondateurs de l’Acfas-Saskatchewan. Il a été chercheur en agriculture à l’Université de la Saskatchewan jusqu’en 2005. Il est aujourd’hui directeur général de l’organisme Vitalité 55+ à Saskatoon.
Photo : Courtoisie
L’idée d’une Acfas-Saskatchewan est née en 2005 de la volonté d’un groupe de parents engagés, mais aussi de chercheurs universitaires, d’organiser des conférences scientifiques en français.
Éric Lefol est l’un des membres fondateurs de l’Acfas-Saskatchewan. Il se souvient du désir de faire rayonner le savoir en dehors des murs de l’université. Ce qui a mené les membres de l’Acfas-Saskatchewan à rapidement organiser des conférences mensuelles ouvertes à la communauté.
«On a des départements qui sont assez bien cotés à l’Université de la Saskatchewan, explique le chercheur. Que ce soit en physique, en médecine, toutes les sciences liées à l’agriculture, [les soins] vétérinaires, etc. [...] Et on a ce potentiel de partager, non seulement de discuter entre chercheurs, mais aussi de partager avec la communauté.»
Le savoir et le dire : itinéraires de la recherche en français
L’Acfas et ses six sections régionales présentent le balado Le savoir et le dire : itinéraires de la recherche en français. La série propose un voyage d’ouest en est en six épisodes pour explorer les défis, les avancées et les espoirs de la communauté scientifique francophone au pays.
Tous les épisodes se trouvent sur acfas.ca et sur votre plateforme de baladodiffusion préférée.
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Anne Leis
Anne Leis est l’une des membres fondatrices et actuelle secrétaire de l’Acfas-Saskatchewan. Elle est directrice du Département de Santé publique et épidémiologie à l’Université de la Saskatchewan.
Photo : Société santé en français
Jeter des ponts entre la communauté et les chercheurs
Pour Anne Leis, professeure titulaire et directrice du Département de santé publique et d’épidémiologie à l’Université de la Saskatchewan, la recherche ne doit pas être limitée à une diffusion en français et doit s’intéresser d’abord aux besoins de la communauté.
La chercheuse mène en ce moment une étude portant sur les effets de la pandémie sur les francophones des Prairies. Pour Élyse Proulx-Cullen, qui est gestionnaire de ce projet de recherche, les francophones apprécient la reconnaissance qui leur est accordée dans cette étude.
«Je vous dirais que c’est plus qu’un sentiment de satisfaction, c’est d’être reconnus, d’exister, d’avoir une voix, d’être entendus et de participer à la recherche de solutions. Parce que dans cette étude, il y a une section qui porte sur les propositions que la communauté souhaiterait voir mises de l’avant, quels sont les besoins […] Être entendus et faire partie de la mise en place [de solutions]», précise-t-elle.
Écoutez l’épisode La Saskatchewan : la communauté fait la force
Élyse Proulx-Cullen
Élyse Proulx-Cullen est doctorante en sciences de la santé à la Faculté de médecine de l’Université de la Saskatchewan et membre de l’Acfas-Saskatchewan.
Photo : Courtoisie Acfas
Élargir les horizons de toute la population
Après sa carrière comme chercheur à l’Université de la Saskatchewan, Éric Lefol s’est investi auprès de plusieurs organismes communautaires francophones de la province. Il est maintenant à la direction générale de Vitalité 55+ Saskatchewan, un organisme qui aide les francophones de 55 ans et plus à contribuer à la vitalité communautaire fransaskoise.
L’un de ses prochains objectifs est de pouvoir mettre sur pied une université du troisième âge pour que les ainés aient accès aux savoirs et à la science en français. Mais pour y arriver, il faut encourager davantage la recherche en français.
«De la recherche, oui il y en a, mais de la recherche en français qui peut être diffusée par des chercheurs francophones, ce n’est pas toujours évident à trouver. On a besoin d’avoir davantage de visibilité, de chercheurs francophones capables de diffuser leurs travaux à un public francophone», insiste-t-il.
Pour les trois chercheurs, le défi reste d’amener la relève à croire en la possibilité de faire de la recherche en français en contexte minoritaire; une mission dans laquelle s’investit ardemment l’Acfas-Saskatchewan.
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