À la recherche du bonheur
Je ne te saisis pas
Bonheur ! Où es-tu ?
Tu es si fragile
Tu viens et tu t’en vas
Je ne sais même comment ?
Je cherche
Une écoute attentive,
Une compréhension sans jugement,
Un partage,
Une valorisation…
Ce n’est pas le froid
Qui me paralyse
Ni une faim,
Ni une crainte,
Mais la solitude…
Je cherche à comprendre
Ma solitude,
Au milieu des applaudissements.
Je cherche la chaleur humaine
La complicité,
L’effort commun…
Qui est semblable à moi ?
Sur mon droit chemin.
Mais est-elle la vérité ?
Je finis par ne plus espérer
Ne plus vouloir obtenir
Ce qui était si important auparavant.
Écrire, c’est une catharsis
Ça m’aide à guérir…
Ma vraie guérison
C’est d’accepter d’être avec moi-même
Et d’accomplir et donner ce que je peux
Un jour, quand mon sourire sera rayonnant
Je vais répandre le bonheur
Le reste est-il si important ?
Le danger
Le danger, c’est penser qu’on sait tout
Qu’on n’a pas besoin d’apprendre
C’est croire qu’on est supérieur aux autres
Et se complaire dans l’ignorance.
Le danger, c’est ne pas avoir confiance en soi
C’est nous imposer nos limites
C’est atteindre la médiocrité
Et nous enfermer dans une telle attitude.
Le danger, c’est prétendre que tout va bien
Même si ça va mal et on tourne en rond
Tel un orgueil, mais vivre comme un parasite
L’État paiera-t-il de toute façon ?
Le danger, c’est rester dans sa zone de confort
C’est croire qu’on n’a pas besoin des autres
Que feras-tu le jour de ta mort ?
Seras-tu capable de t’enterrer toi-même ?
Le grand danger, c’est l’indifférence
L’apathie, c’est celle qui tue
D’où on cultive la paresse et l’ennui
Quelle envie méditer le mal d’autrui !
Le danger, c’est croire qu’on est invincible
Et retenir son complexe de supériorité
Mais quand l’attaque vient de l’invisible
Seras-tu capable de la conjurer ?
Le danger, c’est la cupidité
D’où viens-tu et où iras-tu ?
Venu au monde nu et on finira tous
Par retourner à la Terre son dû !