Timotej Fasiang, un jeune athlète prometteur
Jeux d’hiver de la Saskatchewan 2018
Timotej Fasiang a remporté quatre médailles de la compétition provinciale éliminatoire du biathlon des cadets au Camp Sask Cadets à Kelvington, le 21 janvier dernier.
Photo : Katarina Fasiangova (2018)
Au moins 2 000 athlètes saskatchewannais sont dans le dernier droit de leur préparation à deux semaines des Jeux d’hiver de la Saskatchewan, à North Battleford.
Quarante-quatre ans après avoir été l’hôte des premiers jeux hivernaux de la province, la municipalité accueillera à nouveau l’évènement sportif, du 18 au 24 février prochain. Les athlètes, âgés entre 11 et 19 ans et répartis en neuf districts, compétitionneront dans dix-sept sports.
Nous avons rencontré Timotej Fasiang, un athlète de biathlon, qui participera à l’épreuve de ski de fond. L’élève de l’École Monseigneur de Laval, qui est né en 2002, ne peut participer à l’épreuve de biathlon, réservée aux jeunes nés entre 2003 et 2007.
L’Eau vive : Qu’est-ce que le biathlon ?
Timotej Fasiang : « C’est un mélange entre le ski de fond et le tir à la carabine. En ski, tu dois parcourir une certaine distance et arrêter à chaque station. À chaque arrêt, tu as des cibles à abattre, soit en position debout ou couchée, et une pénalité est imposée à chaque cible manquée. Le meilleur temps au classement général l’emporte. »
EV : Comment as-tu découvert le biathlon ?
TF : « En fait, c’est mon père qui m’a fait la suggestion parce qu’en République tchèque, mon pays natal, c’est assez connu et populaire contrairement à ici. »
EV : En quoi consiste ton entraînement ?
TF : « Nous pratiquons notre technique de ski et notre mental au tir. En été, nous pratiquons avec des skis à roulettes sur l’asphalte. Nous avons aussi un entraînement en gymnase (musculation) jumelé à de la course et parfois du vélo. »
EV : Est-ce que le biathlon implique de faire plusieurs sacrifices ?
TF : « Oui, surtout avec l’école, mais également à un niveau compétitif. Avec l’école, je n’ai pas vraiment assez de temps pour faire mes travaux et mes devoirs à la maison et pour bien étudier. Je dois consacrer beaucoup de temps à mon entraînement, à chaque jour sauf le vendredi. Ce n’est pas juste l’athlète, les parents ont également une part à faire. Ils doivent me transporter à mes entraînements et aux compétitions et acheter mon équipement. »
EV : Ta sélection au sein de l’équipe de Regina, qu’est-ce que ça représente pour toi ?
TF : « Je suis super content ! Ça me donne la chance de compétitionner avec des athlètes de haut niveau dans ce sport. »
EV : Peut-on dire que le biathlon est un sport difficile ?
TF : « Oui, c’est exigeant physiquement à cause du ski, mais le tir, ça demande une grande période d’entraînement et une excellente concentration mentale pour se perfectionner à contrôler les battements de son cœur pour éviter de rater les cibles.. Ce n’est pas vraiment fait pour tout le monde. »
EV : Quelles sont tes ambitions sportives ?
« J’aimerais me rendre à une compétition nationale en biathlon, l’année prochaine à l’Île-du-Prince-Édouard. Et d’ici quatre ans, je vise de représenter la province aux Jeux d’hiver du Canada. »
17264