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Les nouveaux arrivants font leur rentrée en Saskatchewan

Les nouveaux arrivants font leur rentrée en Saskatchewan
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Si les organismes francophones veillent à réussir l’accueil et l’intégration des nouveaux arrivants dans la province tout au long de l’année, c’est en septembre que ces derniers bénéficient de toute une panoplie d’activités, d’ateliers et de projets qui subviennent à leurs besoins.

Le mois de septembre est particulièrement propice aux journées d’accueil des nouveaux arrivants dans la province.

Le 20 septembre à Gravelbourg, le Centre culturel Maillard avait convié des groupes de musique et de danse pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux résidents.

Les organisateurs de la Communauté francophone accueillante (CFA) de Moose Jaw/Gravelbourg tenaient à faire de cette soirée un début d’année inoubliable pour les nouveaux venus.

« C’est une occasion de faire du réseautage et des connexions avec d’autres membres de la communauté. On donne des trousses d’accueil aux nouvelles familles qui contient des petits cadeaux, mais aussi des brochures de divers organismes locaux, régionaux et provinciaux », explique Chantal Morin, coordinatrice du projet CFA.

Le SAIF et le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) étaient également présents pour donner de l’information sur leurs services.

Un bel accueil

À Regina, c’est en présence de la maire de Regina, Sandra Masters, de plusieurs dirigeants d’organismes francophones et de membres actifs de la communauté fransaskoise que la journée d’accueil s’est tenue le 21 septembre.

Organisée par la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), l’activité a accueilli une centaine de personnes.

Les principaux pays représentés étaient les pays francophones d’Afrique, comme le Maroc, le Cameroun, le Congo, le Rwanda, le Burundi, ou encore le Niger. Mais on pouvait aussi trouver des gens issus du Québec.

« On organise cette journée pour que les nouveaux arrivants puissent visiter les kiosques des différents organismes communautaires et dont l’utilité peut être différente : scolarité des enfants, emploi, aide juridique… », déclare Melchior Niyonkuru, directeur de la CAFS.

Le défi de l’intégration

L’adaptation à un nouvel environnement n’est pas chose aisée.

« La Saskatchewan est très différente de là d’où on vient, relève Melchior Niyonkuru. Un nouvel arrivant peut être confronté à beaucoup de défis, notamment des lois différentes, des barrières de langue, le froid... Il est donc important de les fidéliser et de les aider pour les retenir et leur faire valoir tout ce que la Saskatchewan a à offrir. »

Pascal Kayishema, membre actif de la communauté fransaskoise de Gravelbourg et chargé de projets pour le Réseau en immigration francophone (RIF), souligne l’importance de cet accueil.

« Le Canada est un pays qui valorise le multiculturalisme. C’est donc notre rôle, nous les anciens, d’appuyer et orienter les nouveaux arrivants pour qu’ils se sentent à nouveau chez eux. »

Pour Chantal Morin, le logement et le sentiment d’appartenance constituent les deux principaux défis des immigrants.

« Quand ils arrivent, ils ont laissé leurs familles et leurs amis, ils peuvent se sentir isolés. Avec des activités de la CFA et du centre communautaire, ils se font des amis et ils développent un sens de la communauté. »

D’ailleurs, le 20 septembre, plusieurs familles se sont retrouvées au parc Candy Cane à Regina dans le cadre du projet Hommes comme moi, une initiative lancée en juin par l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et le Service d’accueil et d’inclusion francophone (SAIF) pour briser les barrières et promouvoir l’inclusion.

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PHOTOS Crédits : Ghita Hanane Plusieurs familles se sont retrouvées le 20 septembre autour d’un barbecue au parc Candy Cane à Regina dans le cadre du projet Hommes comme moi.

Les bénéficiaires retrouvent entre autres des cercles de discussion hebdomadaires, « pour explorer les défis auxquels les hommes sont confrontés », indique Napoleon Hatungimana, facilitateur du projet.

Des ateliers sur la santé mentale, les relations saines et la paternité seront aussi au programme. « On entreprendra aussi des initiatives de défenses des droits pour la promotion de l’égalité des sexes et la justice sociale », ponctue l’agent.

Une arrivée facilitée

Un nouvel arrivant à Regina témoigne de la difficulté de son changement de cadre : « On vient d’arriver il y a trois mois, moi, ma femme qui est enceinte et notre fille de 7 ans. On ne connaissait personne ici, on était totalement perdus. Après avoir rencontré quelques membres de la communauté, je n’ai plus manqué de conseils. »

Cela étant dit, le nouveau venu perçoit les bénéfices des services offerts par la communauté : « Après avoir visité les locaux des organismes fransaskois, on s’est sentis à moitié installés. Grâce à eux, aujourd’hui, on a un médecin de famille, on n’est plus en AIR BNB et notre fille a commencé l’école il y a deux semaines. »

La maire de Regina s’est dite heureuse de voir que des gens choisissaient la Saskatchewan pour en faire leur foyer.

« C’est un plaisir pour moi d’avoir reçu l’invitation à venir à cet événement et assister à ce mélange de cultures que j’aime beaucoup. Je vous dis à tous : bienvenue à la maison ! »