Véronique Poulin en spectacle dans le cadre de Chemin chez nous
Photo: Archives de l'Eau vive (2014)
PRINCE ALBERT - La Société canadienne française de Prince Albert (SCFPA) a lancé sa nouvelle saison 2015-16. L’occasion d’afficher la bonne santé de l’association.
Les résultats sont bons et les progrès pourraient continuer. Alors que la SCFPA entame une nouvelle saison, les derniers résultats permettent de voir l’avenir d’un bon œil. Les activités du dernier exercice ont augmenté de 30% et le taux de fréquentation a plus que doublé. Des constats expliqués notamment par le recrutement d’un troisième employé chargé exclusivement du suivi et du maintien du contact avec la communauté francophone. Une avancée qui a permis de fidéliser les membres et d’attirer de nouvelles familles. Selon Mike Bowden, membre actif du comité exécutif, « en tant que père d’une famille exogame, je suis tellement content de la programmation inclusive qu’offre la SCFPA. Il est ainsi possible pour ma conjointe d’être exposée à la culture fransaskoise ».
Cette tendance positive pourrait donc continuer et permettre à la SCFPA, créée en 1983, de poursuivre au mieux sa mission, soit rassembler et promouvoir les francophones et la langue française.
L’organisme compte aujourd’hui une centaine de membres et n’a pas l’intention de s’arrêter là. Un des grands axes 2015-16 sera d’orienter les actions vers les jeunes et plus particulièrement le milieu scolaire. L’équipe va ainsi proposer à l’École Valois des activités ludiques pendant le temps du dîner.
Le programme de la SCFPA comptera plus d’une cinquantaine d’activités. Les rendez-vous les plus prisés ont été reconduits, comme la présentation de films en français à la bibliothèque municipale, en passant par la dégustation de vin, des cours de cuisine et les concerts proposés par le Réseau de diffusion des spectacles de la Saskatchewan.
Quant aux concerts « Chemin chez nous », traditionnellement organisés dans des résidences privées, ils devraient à l’avenir se tenir dans des lieux publics tels que le restaurant Amy’s Second ou le Musée historique. Les organisateurs ont en effet de plus en plus de mal à trouver des résidences assez grandes chez les francophones de Prince Albert. L’organisation de la rue hantée pour Halloween, proposée pour la première fois en 2014, sera également reconduite. Il en sera de même pour l’activité familiale de Pâques.