Un message unanime pour le plein respect du droit à l'éducation en français
Réaction de la FCFA au rapport du Comité permanent des langues officielles des Communes
« C’est un message unanime et très fort que les membres du Comité permanent des langues officielles des Communes lancent au gouvernement : il faut qu’il se donne les moyens pour que tous ceux et toutes celles qui ont droit à l’éducation dans la langue de la minorité soient comptés lors du prochain recensement ». C’est ce qu’a déclaré la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier, en réaction au dépôt par le comité, aujourd’hui, d’un rapport d’étude sur le dénombrement des ayants droit en vertu de l’article 23 de la Charte.
Dans ce rapport, le comité recommande que le recensement de 2021 comporte obligatoirement des questions pour mieux dénombrer ceux et celles qui répondent aux conditions énumérées à l’article 23 pour avoir droit à l’éducation en français.
« Lors de notre comparution au comité, nous avons mis l’accent sur le fait que le recensement ne permet de mesurer que le nombre d’enfants qui ont le français comme langue maternelle, et en 2017, ce n’est plus tenable. Il faut absolument aller chercher des données sur les autres critères prévus par la Charte. Par exemple, beaucoup de Canadiens et de Canadiennes issus de l’immigration ont une autre langue maternelle mais ont reçu leur éducation en français », explique Mme Lanthier.
La FCFA est encouragée de voir le comité recommander qu’une nouvelle étude postcensitaire sur la vitalité des minorités linguistiques ait lieu après le recensement de 2021. Le comité recommande également que le gouvernement fédéral élabore et finance une campagne nationale de sensibilisation pour informer les Canadiens et les Canadiennes sur leurs droits linguistiques en matière d’éducation.
« Ce sont des gestes de leadership significatifs, et ce sont surtout des gestes que le comité recommande de poser en collaboration avec les communautés elles-mêmes. Deux des recommandations visent la mise en place de comités consultatifs qui incluraient des intervenants communautaires. Si le gouvernement fait équipe avec nous de cette manière, on pourrait faire une différence historique au niveau de l’éducation en français », souligne Mme Lanthier.
La FCFA demande au gouvernement fédéral d’accepter les recommandations du Comité permanent des langues officielles et à y donner suite.
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