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Le bonheur !

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Le bonheur
Les mois de février nous donne plusieurs raisons de célébrer avec joie!  Le Jour de la marmotte ; la Saint-Valentin ; le Jour du drapeau canadien ; la Journée de la famille ; la Tu B’Shevat (journée de la sensibilisation pour l’écologie) ; la semaine de relâche pour les écoles, les collèges et les universités ; le Mois de l’histoire des Noirs et le Mardi Gras (le jour avant le Carême). Plusieurs occasions pour être heureux !

Cela m’amène à vouloir explorer avec vous le lien entre le bonheur et la santé mentale. Voici mes questions : Être heureux, est-ce le but ultime du sens de notre vie ? Doit-on courir après le bonheur parfait jusqu’à ce qu’on le trouve? Devons-nous toujours être heureux pour avoir une bonne santé mentale? 

Le sens de notre vie

C’est LA grande question existentielle : à savoir, pourquoi nous sommes ici sur Terre. Pour y répondre, il est bon de faire une certaine introspection et évaluation de qui nous sommes : avec nos qualités et nos limites.  Aussi, il est bon de laisser monter en nous ce qui nous passionne, ce qui nous allume.  Ce qui est important ici est de mettre l’emphase sur l’être humain que nous sommes, et non sur ce que nous avons accompli… Pas toujours facile de faire la différence !

Ce que nous avons accompli à date est souvent une affaire de circonstance, d’être à « la bonne place au bon moment ».  Ce que nous devons plutôt évaluer ce sont les choix que nous avons faits pour avancer dans notre vie.  Ces choix reflètent qui nous sommes comme être humain. Ces choix, qui nous appartiennent entièrement, sont influencés par ce qui se vit dans notre intérieur, soit l’amour, la joie, la frustration, la colère. 

Victor Frankl, professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie, et plus important, un survivant de l’Holocauste, fait référence dans son livre « Man’s Search for Meaning » au choix de notre attitude devant toutes circonstances, même dans les épreuves les plus difficiles. Pour lui, le choix le plus important est de ne pas donner à l’autre sa liberté intérieure. C’est très fort ce concept : nous ne sommes pas des victimes car nous avons tous la responsabilité de développer le sens de notre vie.

Le sens de ma vie est en mouvement perpétuel, influencé par mes réactions et l'attitude que je choisis face à mon quotidien. Ce choix peut être influencé par mes valeurs et mes leçons de vie. Il m'appartient! 

À la recherche du bonheur

Doit-on courir après le bonheur parfait ? Voyez-vous, la définition du bonheur varie de philosophe à philosophe à travers les temps… Il est impossible de définir le concept du bonheur en termes absolus !

Étant donné que la définition du bonheur peut être différente pour chacun de nous, je préfère mettre l’emphase sur le processus de sa recherche et non sur le but final. Pour ça, j’imagine le bien-fondé pour chacun de nous d’évaluer ses valeurs, d’être à l’écoute de sa voix intérieure, de connaître ses forces et ses limites, et d’avoir un esprit d’ouverture pour apprendre et pour grandir. 

Le processus pour la recherche du bonheur peut être valorisant et positif si on vit dans le moment présent! Sinon, on peut tomber dans le piège de chercher le bonheur dans le futur : demain « quand je serai avec mes amis », la semaine prochaine « quand je serai en vacances », l’année prochaine « quand j’aurai ma promotion ».  Ce piège est une perte d’énergie et peut nous apporter des troubles de santé mentale!

Une bonne santé mentale

L’Organisation mondiale de la santé décrit la santé mentale comme suit : « un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté ».

C’est à nous de choisir notre attitude envers tout ce que la Vie nous apporte : les joies et les peines. Penser qu’il faut avoir trouvé le bonheur parfait pour avoir une bonne santé mentale est faux. Une bonne santé mentale implique vivre dans le moment présent et être éveillé aux éléments qui nous apportent du bonheur, petit ou grand, et d’en être reconnaissant. Et dans la mesure du possible, de le partager avec les autres. Qu’en pensez-vous ?