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Des Fransaskois partagent des conseils de voyage

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Une enfance sur la route

Une enfance sur la route

« En tant qu’enfant à l’arrière d’une fourgonnette Volkswagen, j’ai parcouru tant de coins de ce beau pays » laisse savoir Jacqueline Préfontaine. Selon la native de Prince Albert, son amour du voyage lui vient de son père, Jean. Elle a visité plusieurs pays tels que le Mexique, le Belize et le Guatemala pour ne pas tous les nommer.
Photo : Jacqueline Préfontaine
Quand il fait froid, nous avons le goût de partir en voyage. Quoi de mieux à ce temps-ci de l’année que de planifier une aventure dans un autre pays. Afin de vous faire épargner de l’argent et d’augmenter la qualité de votre prochain petit séjour ou grande odyssée, voici des conseils de quatre Fransaskois mordus du voyage.

Jacqueline Préfontaine aime voyager en toute liberté. « Je ne prévois pas trop quand je pars pour une aventure », dit-elle. Par exemple, avant un voyage de six mois en Amérique du Sud il y a quelques années, elle avait un itinéraire de voyage très ouvert. « J’avais réservé un billet aller-retour et les deux premières nuits d’hébergement. C’est tout. » Consciente des risques, elle prend ses précautions. « J’ai envoyé une copie de mon passeport, de mon numéro de carte de crédit et mes documents d’assurance à ma sœur au cas où je perdrais mon sac ou mon téléphone. [...] J’aime penser à moi-même comme un des premiers voyageurs ou comme un explorateur dans un nouveau monde. Je prends les jours comme ils viennent et je laisse la rivière guider mon voyage ne sachant jamais vraiment quelle série d’étoiles mes yeux verront cette nuit », explique Jacqueline, qui est originaire de Prince Albert. Par contre, elle avise contre un excès d’informatique : « Ne vivez pas vos vacances à travers d’un écran. Allez en ligne une fois par jour seulement. Détendez-vous et rajeunissez. Rentrez chez vous avec une nouvelle énergie et une nouvelle gratitude pour ce que vous avez et où vous êtes. »

Camille « Cajun Cam » Bolen et son épouse Gina Paron ont souvent voyagé à La Nouvelle-Orléans pour assister au Jazz Fest. Le couple a également exploré l’Amérique centrale. Pour la planification, Camille Bolen a une philosophie opposée à celle de Jacqueline Préfontaine. Il s’informe beaucoup à l’avance sur Internet. « Recherche, recherche, recherche. J’en fais probablement trop, mais avant de partir en voyage d’habitude, j’ai vraiment une bonne idée de ce qui m’attend », indique le Gravelbourgeois. À l’aide de « Google Street View », il explore sa destination d’avance pour avoir une idée claire des alentours. De plus, il télécharge sur son téléphone intelligent des cartes hors ligne (offline maps) de la place. Ce faisant, il peut les consulter même sans accès Internet. Si vous prévoyez utiliser votre téléphone à l’étranger, Camille Bolen suggère d’acheter une carte SIM une fois sur place. Cela évite les frais d’itinérance (roaming fees) et c’est presque toujours beaucoup moins cher. Pour les réservations de vols, d’hôtels et autres, il conseille d’utiliser le mode « incognito » de votre navigateur Internet (Google, Yahoo, etc.). Il dit que la raison technique est complexe, mais les gens peuvent avoir de meilleurs résultats pour les prix.

Robbie Cousin de Saskatoon a voyagé en Chine, en Russie et en Europe. Sa philosophie de planification se trouve à mi-chemin entre celle de Camille Bolen et de Jacqueline Préfontaine. « Je me crée une liste du genre de choses que je tiens à faire et à voir, mais je ne les planifie pas à fond », partage-t-il. Le natif de Saskatoon garde plutôt une certaine flexibilité dans son itinéraire afin d’accommoder des activités qu’il n’avait pas prévues. « Si on parle aux gens locaux et surtout si on les écoute, on va trouver toute sorte de belles idées d’activités, souvent qui passent inaperçues aux sites Web de tourisme. » Il nous suggère de garder une ouverture d’esprit quand on rencontre des gens dans d’autres pays. « On a tendance à se tenir loin des gens qui semblent bizarres, différents de nous, mais les gens sont généralement très gentils et amicaux, surtout si on les approche avec une belle énergie et des questions au sujet d’eux. Tout le monde aime parler de soi-même ! »

Comme Jacqueline Préfontaine, Joselle Stringer de Gravelbourg aime explorer les pays du Sud. « Je suis en amour avec l’Amérique latine. C’est comme si je me sens chez nous là-bas. La langue, culture, musique, les épices... ahhh, pura vida ! », partage-t-elle.

En plus de ses voyages au Brésil et en Argentine, Joselle Stringer a également exploré la Bolivie et le Panama, parmi bien d’autres. Quand elle voyage, Joselle Stringer se fie aux transports en commun, même si elle pourrait louer un véhicule. « Je connecte avec les gens locaux et je pratique mon espagnol », indique-t-elle.  À l’étranger, la Gravelbourgeoise décide où manger selon un critère précis. « Je choisis les restos qui sont pleins à craquer avec des gens locaux. C’est un bon indice que la bouffe est bonne et typique de la place et normalement le plus abordable. »

Joselle Stringer offre un dernier conseil, celui de pas trop bourrer sa valise de vêtements. « Tu veux un peu d’espace pour de nouveaux trésors », conclut-elle.