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Un diamant rouge pour une agente immobilière fransaskoise

Un diamant rouge pour  une agente immobilière fransaskoise
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À 28 ans seulement, Tammy Lépine, une Fransaskoise originaire de Zenon Park, a reçu le prix Diamant rouge et s’est hissée dans le Top 35 des moins de 35 ans de la compagnie de gestion immobilière Royal LePage. C’est avec fierté et beaucoup de passion que celle qui a 60 propriétés vendues à son actif en 2022 s’est entretenue avec l’Eau vive au sujet de sa carrière.

Vous vous êtes dernièrement démarquée parmi les 18 000 agents immobiliers au Canada en remportant ces deux distinctions. À quoi correspondent ces prix et que représentent-ils pour vous ?

Le prix du Top 35 des moins de 35 ans est un prix national qui récompense les meilleurs courtiers immobiliers Royal LePage âgés de 34 ans ou moins. Et le prix Diamant rouge est remis à ceux qui sont dans le top 2 % des ventes de l’année.

Ça fait tellement du bien de recevoir ces distinctions ! J’ai travaillé très fort et cela confirme que j’ai fait le bon choix de carrière et que mes efforts sont récompensés. Ça veut aussi dire que les gens me font confiance.

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Tammy Lépine est une agente immobilière basée à Tisdale, au sud-est de Prince Albert, affiliée à Royal LePage. Crédit: Courtoisie de Tammy Lépine

Cela fait maintenant 5 ans que vous travaillez dans la vente immobilière. Qu’est-ce qui vous différencie des autres selon vous ?

J’adore travailler avec les gens et j’ai toujours été intéressée par ce business. J’ai déjà plusieurs maisons et propriétés en location, alors ça a toujours été une passion pour moi, l’immobilier.

Également, je suis l’une des rares agentes immobilières à parler français dans la province. La plupart des clients sont bien sûr anglophones, mais j’ai aussi plusieurs clients francophones.

Diriez-vous que le marché immobilier est prospère en Saskatchewan ?

La dernière année a été une bonne année pour le marché partout au Canada. Au début de la pandémie, ça a été plus difficile car tout s’était arrêté et puis, dernièrement, pendant deux ou trois mois, ça a été fou.

Les gens ont eu envie de bouger, plusieurs ont sauvé de l’argent pendant la pandémie et se sont acheté leur première maison, d’autres une maison plus grande. J’ai travaillé aussi avec des personnes d’autres provinces qui déménagent en Saskatchewan car les maisons sont moins chères.

Parlez-nous un peu de votre clientèle.

Je travaille majoritairement dans le nord-est de la province et dans les villages de Zenon Park, Melfort, Tobin Lake, Carrot River, etc., mais aussi un peu ailleurs dans la province.

Je travaille avec des personnes qui ont des besoins différents des unes aux autres. Je fais aussi de la vente de propriétés commerciales et agricoles, mais ce qui est le plus populaire ce sont les maisons.

Que représente le français à vos yeux ?

Mes parents sont québécois. Je suis née en Alberta, mais j’ai grandi à Zenon Park. La Saskatchewan est ma maison. Je suis allée à l’école francophone Notre-Dame-des-Vertus à Zenon Park, donc j’ai pratiqué le français continuellement.