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150 ans

Courrier du lecteur (via Facebook)

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On pourrait critiquer le fait que, dans votre éditorial du 21-27 août 2014, vous accusez vos lecteurs (Et donc vos abonnés) de ne pas acheter votre journal. En soit, ceci est un énorme manque de tact et de délicatesse pour ceux qui l’achètent, mais sachant qu’une partie de votre lectorat « le lit au bureau », on peut comprendre partiellement la critique. Par contre, lorsque je vois des articles coupés dans le journal et qu’on me renvoie à l’article complet sur un site web gratuit qui a plus de contenu que le contenu papier et cela, gratuitement, je trouve cela profondément incohérent, pour rester gentille. Il faut vraiment prendre vos lecteurs pour des idiots pour penser que nous allons dépenser pour quelque chose que nous pourrions avoir gratuitement. Il me semble qu’il s’agit d’un exercice mathématique simple que de comprendre qu’il faut offrir quelque chose de plus quand on paie, alors qu’ici, c’est parfois le contraire. Dans le cas où vous demandez à la communauté de payer pour un service que vous offrez gratuitement de toute manière, il me semble que cela revient à demander des dons. Vous devriez donc penser à donner des reçus d’impôts à vos abonnés pour leur geste de charité.

 

– Sylvie Brassard

 

P.S. Permettez-moi de me clarifier. Je suis tout à fait pour le journal, même si je suis déçue de voir qu’il s’agit plutôt d’un journal communautaire que d’un journal francophone (la différence étant dans le contenu. Moi j’aimerais lire mes nouvelles en français). Je suis cependant contre les articles coupés et contre le fait que vous demandez (pour ne pas dire supplier ou pour ne pas parler de chantage émotif) à vos lecteurs de l’acheter quand vous l’offrez gratuitement et de manière plus complète. Oui, je suis de la génération du numérique.


NDLR : Merci pour le commentaire.

 

1- En ce qui concerne les « articles coupés » la réalité est qu’avant le site Web, les lecteurs n’avaient droit qu’à la version « coupée » des articles, l’espace étant limité dans le journal. Depuis la mise en ligne du site, nous offrons la possibilité de lire les textes dans leur intégralité. Le nombre de pages dans chaque édition est dicté par le montant de publicité vendue. Nous aimerions avoir 16 pages ou plus toutes les semaines pour mettre plus d’articles et de photos. 

 

2- Nous ne demandons pas de « dons ». Le message que nous tentons de passer (peut-être maladroitement), c’est que si l’Eau vive intéresse assez les gens pour leur donner envie de le lire au bureau ou à l’école, ça nous donnerait un sérieux coup de main pour faire grandir le journal s’ils s’abonnaient. Après tout l’Eau vive est un outil de référence non seulement pour s’informer, mais également pour les historiens de demain qui voudront découvrir la communauté fransaskoise d’aujourd’hui.

 

3- Nous tentons d’être plus qu’un journal communautaire. L’édition de la semaine dernière avait des articles sur :

- les négociations entre les enseignants et le gouvernement

- le financement accordé à New Dance Horizons

- la plus récente partie des RoughRiders

- la visite des divers pavillons culturels du Folkfest de Saskatoon.

- une réflexion sur la Russie d’aujourd’hui.


Je crois que c’est là un signe de nos efforts d’être plus qu’un simple journal communautaire.

 

4- Nous visons à offrir plus sur le site Web pour les abonnés. Ils ont déjà accès aux archives de l’Eau vive depuis 2008. Nous espérons, une fois le site complété, que celui-ci offrira encore plus d’avantages aux abonnés. Nous invitons simplement la population à s’abonner pour assurer la survie de la version papier et/ou appuyer nos efforts dans notre virage numérique.