Joe Fafard et Justin Trudeau
Il a fait sensation, Justin Trudeau, en visitant, à l’improviste, le pavillon francophone au cours de l’édition 2014 du festival Mosaïque. Françoise Sigur-Cloutier, présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), a croisé son chemin. Elle relate l’événement avec la franchise et l’éloquence qui la caractérise.
L’Eau vive : Les bénévoles et les visiteurs du Pavillon francophone de Mosaïc ont été surpris par le passage de Justin Trudeau. Vous étiez-là. Pouvez-vous nous raconter ce qui s’est passé?
Françoise Sigur-Cloutier : Le jeudi 5 juin, premier soir du Festival Mosaic, le pavillon francophone bourdonne déjà d’activités: les festivaliers se pressent autour du service de nourriture, du bar et devant les spectacles animés par la talentueuse et énergique Christie-Anne Blondeau. Alors que les bénévoles s’organisent encore, un petit groupe de nouveaux arrivés attirent vite l’attention : Justin Trudeau, le chef du Parti libéral de Canada fait son entrée avec le député Ralph Goodale et son entourage. Même si le spectacle est très bon— et « Justin » le remarque – c’est sur lui que l’attention se tourne! Très gracieusement, il répond aux questions, pose pour des photos et surtout, fait le tour de la salle pour aller rencontrer Joe Fafard, qui a—justement (prémonition? Hasard? Ou très bon planning?) en exposition, la sculpture de Pierre E. Trudeau, son père, qui fut Premier ministre du Canada de 1968 à 1979 et de 1980 à 1984. Il rencontre aussi plusieurs personnalités fransaskoises. Il prend le temps d’apprécier la poutine du pavillon, tout en charmant les bénévoles et les festivaliers. Il est reparti trop tôt selon certains, qui n’ont pas eu le temps de lui parler. D’autres pavillons l’attendaient!
E.V. : Avez-vous eu l’impression de voir ou de parler au futur Premier ministre du Canada?
F.S.C. : Justin Trudeau suivra-t-il les traces de son père à la tête de notre pays? Il met tout en œuvre pour cela et avec sa tête et avec son cœur : les prochaines — ou les futures élections nous le diront! En Saskatchewan et dans l’Ouest, il lui reste encore bien des électeurs à convaincre!