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Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

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REGINA - La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.

Au moins deux écoles fransaskoises sont pleines à craquer. À Regina, l’école élémentaire Monseigneur de Laval accueillerait 473 élèves selon les données préliminaires. Or, la capacité d’accueil officielle est de seulement 250, selon Jean de Dieu Ndayahundwa, un des instigateurs du Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP). À Saskatoon, l’École élémentaire canadienne-française vit sensiblement la même réalité. Selon les données préliminaires, l’école accueillerait 404 élèves, une diminution minime de quatre étudiants comparés aux données du 30 septembre dernier.

À l’École Valois de Prince Albert, le directeur de l’établissement d’enseignement, Dominic Rivard, estime qu’il bénéficie d’un espace assez grand pour accueillir ses 189 élèves . Il s’agirait d’une augmentation de 14 élèves comparés à la dernière année scolaire. Toutefois, monsieur Rivard affirme qu’il a fait preuve d’ingéniosité pour maximiser tous les espaces disponibles.

Selon les données préliminaires obtenues pour la prochaine année scolaire, les écoles du CÉF compteront 1958 élèves. Il s’agit de 77 élèves de plus qu’en date du 30 septembre 2016.

Alarmiste

La surpopulation dans les établissements scolaires fransaskois commence grandement à inquiéter les parents. Ils sont préoccupés par les conditions dans lesquelles les étudiants sont contraints  d’étudier. Afin d’obtenir une deuxième école élémentaire dans la Ville Reine, le CPIP se prépare à déposer un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan, au plus tard d’ici novembre. D’autres communautés pourraient se joindre au recours.

L’avocat du collectif, Me Ronald Caza, a déjà expliqué que les tribunaux ont  permis à la communauté fransaskoise de faire bouger des dossiers notamment en matière d’éducation. Et c’est sans compter la victoire de l’École Rose-des-Vents de Vancouver, en 2010, alors qu’elle avait eu gain de cause concernant le droit à des infrastructures équivalentes sous l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

La démarche entreprise par le comité de parents est loin de faire l’unanimité. Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) préfère essayer de s’entendre avec le gouvernement provincial à l’amiable. L’absence de l’appui du conseil scolaire est grandement critiquée par les parents. Et même au sein du système scolaire fransaskois, les conseillers ne partagent pas tous le même point de vue concernant l’approche à adopter, ce qui crée de nombreuses tensions au sein du CSF.

Chez les anglophones

Pendant ce temps, plus de 11 000 élèves anglophones étudient dans 20 nouvelles écoles. Construites en partenariat public-privé, les 20 nouvelles écoles représentent le plus grand projet de l’histoire de la Saskatchewan. Elles ont été construites dans quatre communautés soit Saskatoon, Regina, Martensville et Warman. Deux écoles ont déménagé dans de nouveaux locaux. La ville de Regina compte la moitié des nouvelles écoles construites de la province.

Dans un communiqué envoyé aux médias, le conseiller scolaire fransaskois du district de Regina et Moose Jaw Alpha Barry déplore la situation en mentionnant que c’est autant désagréable pour les élèves que les professeurs.


 

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