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La vie des élèves du Conseil des écoles fransaskoises

Nos élèves façonnent le monde : Alexandre Michaud

Témoignage d’un ancien élève de l’école Valois de Prince Albert, désormais étudiant en génie physique à l’Université Laval à Québec

« L’école Valois, c’est un très bon choix que mes parents ont fait. Ça m’a permis d’aimer l’école, de pousser plus loin mes études, d’avoir les meilleures notes pour les plus grandes écoles. La proximité des profs avec les étudiants, ça augmente nos performances. Ils vérifient toujours pour voir si on fait bien. J’ai aimé apprendre les mathématiques. Sans mon professeur de français, je n’aurais pas eu le niveau de français que j’ai présentement. Ils étaient passionnés.

C’est une école que j’ai adorée. J’aimais le personnel et je me suis fait plusieurs amis là-bas. La communauté francophone est petite, mais je ne l’oublierai pas. La culture et la langue sont valorisées. Il y a une vraie qualité du français dans les écoles francophones par rapport à l’immersion. J’ai des amis qui sont à Regina, qui ont été en immersion, et leur niveau de français est beaucoup moins avancé.

Aujourd’hui, j’étudie le génie physique à l’Université Laval. Dans le génie, c’est très recommandé d’être bilingue. Si on n’a pas une assez bonne maîtrise de l’anglais, on est moins bien parti. Comparé à d’autres Québécois, mon anglais est plus avancé. J’ai plus de facilités grâce au contexte majoritaire anglophone en Saskatchewan et aux cours à l’école Valois. J’aimerais travailler en français, mais j’aime aussi savoir que si j’ai besoin de travailler en anglais, j’en suis capable. Être bilingue, c’est un atout qui ouvre plusieurs portes, notamment en sciences et en génie.

En ce moment, j’ai des cours en laboratoire, je joue avec des lasers et cet été je vais avoir un stage en fibre optique. Je suis aussi dans un projet étudiant qui s’appelle formule SAE et qui organise des compétitions à travers le monde. On fabrique une voiture à partir de zéro. Elle peut aller jusqu’à 120 km/h et c’est une voiture entièrement électrique. On est un groupe d’une vingtaine d’étudiants de différents domaines : du génie électrique, logiciel, physique, biologie… Moi, je m’occupe de l’aérodynamique, des ailerons et des choses comme ça.

Ce qui m’intéresse, c’est l’aéronautique, l’aérospatial. La façon dont les avions volent, comment maximiser l’efficacité du système. Après le baccalauréat, j’aimerais faire une maîtrise. Je ne sais pas encore en quoi. J’aimerais travailler sur des avions, des pièces de voiture ou des fusées. Ou bien des capteurs optiques, des lasers…

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