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Écoles de proximité : un modèle à explorer pour les ayants droit ?

Écoles de proximité : un modèle à explorer pour les ayants droit ?

Alors que les infrastructures scolaires francophones ne répondent pas aux besoins en Saskatchewan, certaines voix appellent même à considérer les écoles de proximité.

21 décembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1023)/Commentaires ()/
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Une nouvelle présidence au Conseil scolaire fransaskois

Une nouvelle présidence au Conseil scolaire fransaskois

Après sept années de mandat, Alpha Barry a laissé sa place à Geneviève Binette au poste de présidente du Conseil scolaire fransaskois.

14 décembre 2024/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1490)/Commentaires ()/
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Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Par manque de ressources en français, surtout pour parler des sujets autochtones, une enseignante décide d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

19 novembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2933)/Commentaires ()/
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«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

Quand les conseils scolaires et les établissements postsecondaires francophones s’engagent sur le chemin de la réconciliation avec les peuples autochtones…

12 novembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (3459)/Commentaires ()/
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Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Dans un rapport rendu le 9 octobre, le commissaire aux langues officielles souligne les défis dans les domaines de l’éducation et de l’immigration francophone.

16 octobre 2024/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (4383)/Commentaires ()/
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Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Le gouvernement de la Saskatchewan a dévoilé le 25 septembre les sites qui accueilleront les deux nouvelles écoles francophones de Saskatoon et Prince Albert.

9 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4639)/Commentaires ()/
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Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement décidé d’annuler l’imposition d’un loyer mensuel aux Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE).

3 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4322)/Commentaires ()/
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CÉF et CÉPE : des consultations en cours

CÉF et CÉPE : des consultations en cours

Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

22 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5170)/Commentaires ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

Vivre l’art dans la salle de classe

En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

19 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3713)/Commentaires ()/
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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

18 septembre 2024/Auteur: Alyssa Parker /Nombre de vues (3971)/Commentaires ()/
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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

17 septembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (4147)/Commentaires ()/
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L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

16 septembre 2024/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (5200)/Commentaires ()/
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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Le retour en classe n’est pas bien vécu par tous les jeunes, victimes de violence et harcèlement dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. Quelles solutions ?

10 septembre 2024/Auteur: Eya Ben Nejm – Francopresse/Nombre de vues (3407)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationSociété
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

8 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4816)/Commentaires ()/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

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Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

5 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5478)/Commentaires ()/
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Marie-Diane Clarke, professeure de français à l’Université de la Saskatchewan

Auteur: Alexandra Drame (EV)/29 janvier 2015/Catégories: 2015, Portraits et entretiens, Mon métier, ma passion

Marie-Diane Clarke

Marie-Diane Clarke

Mme Clarke, enseignante à l'Université de la Saskatchewan, entourée par ses étudiants.
Photo: Alexandra Drame (2015)
Marie-Diane Clarke a deux domaines de prédilection : la langue française et le théâtre. Parce que la pratique de la langue ne doit pas se limiter à lire des règles de grammaire et des tables de conjugaison, elle aime allier ses deux passions au service de ses élèves afin de les intégrer dans la communauté fransaskoise. Rencontre avec une prof pas comme les autres pour qui université rime avec communauté!

Mme Clarke arrive en Saskatchewan en 1992. Loin de sa France natale, elle recherche alors un ancrage, de nouveaux repères. Et c’est dans la communauté fransaskoise qu’elle se trouvera une famille d’adoption. Son implication communautaire influera d’ailleurs sur son travail : ses cours de littérature, qui traitaient des grands classiques français, portent désormais sur la littérature fransaskoise. Comme elle le dit si bien : “Les petites littératures restent petites si elles ne sont pas institutionnalisées. Moi qui ai été accueillie ici, je dois rendre à ma culture d’accueil. C’est mon mandat !”

Le théâtre : un outil pédagogique

Membre de la troupe de théâtre universitaire Unithéâtre depuis 22 ans, elle a produit des dizaines de pièces et met souvent en scène ses étudiants, afin de les aider à pratiquer la langue de Molière et prendre confiance face au public. Recherche, production, mise en scène ou adaptation, elle est aussi à l’aise derrière le rideau que sur les planches. Mais sortir des cadres établis n’est pas toujours tâche aisée. “Nous sommes une petite équipe et contrairement à un établissement comme l’Institut Français par exemple, nous n’avons pas de services administratifs ou de secrétariat pour nous aider. Produire des pièces de théâtre, cela demande beaucoup de travail : réserver les salles, créer les costumes, adapter les textes et surtout il faut beaucoup répéter. Les étudiants ont besoin de coaching pour leur jeu d’acteur mais également pour leur prononciation et leur maîtrise de la langue française. Nous voulons vraiment qu’ils soient à l’aise sur scène. Nous répétons en classe mais aussi certaines fins de semaine, d’octobre à mars, puis nous présentons un spectacle de variétés chaque année. On apprend beaucoup quand on joue, lit, mémorise et chante dans une seconde langue.” 

Francophones et francophiles, même combat

Membre de nombreuses associations et de conseils d’administration, Marie-Diane Clarke a très à cœur l’inclusion des jeunes dans la communauté. “J’ai transmis à ma fille le français, la grammaire, le vocabulaire etc… mais je ne lui ai pas donné la fransaskoisie. On a un grand défi dans notre province: nous sommes peu nombreux, et il y a seulement deux universités. On perd nos enfants car on ne peut pas les forcer à rester. Je dois avouer que j’ai une perspective très inclusive de la communauté. Parmi les élèves, je ne sépare pas les Fransaskois et les francophiles. Nous avons des étudiants d’immersion qui parlent le français couramment et qui sont capables de belles recherches et de récolter des prix en français. Je remarque que parfois on fait une distinction et cela me surprend à chaque fois. Il y a des associations qui s’intéressent à savoir principalement combien on a de Fransaskois de souche, d’autres qui ne s’intéressent qu’aux étudiants de français de base. J’estime que dans un milieu francophone minoritaire, surtout à notre époque de globalisation, on devrait embrasser tous ceux qui veulent apprendre le français car parmi eux il y aura des anglophones qui joueront un rôle très important dans la francophonie. Pour moi, un Fransaskois, c’est toute personne qui désire s’intégrer et apporter quelque chose à la fransaskoisie. Je suis époustouflée par les gens qui ont une passion pour le français et qui contaminent les autres !

Quand je produis une pièce en français, j’essaye de rejoindre non seulement les étudiants et  les membres de l’université mais aussi un public plus large en invitant les écoles d’immersion, en faisant participer les élèves au Cabaret au Relais, ou en leur faisant faire des présentations lors des rencontres de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). Mon but c‘est toujours de faire découvrir à mes étudiants que la communauté francophone se vit au quotidien et j’essaye de les faire évoluer dans un milieu professionnel ou artistique en français. Plusieurs de nos anciens étudiants travaillent maintenant dans des organismes francophones, ou encore à Radio-Canada ou à la Troupe du Jour. L’implication des étudiants m’a donné l’idée de faire des activités autour du théâtre et c’est aussi ce qui me motive à continuer à le faire aujourd’hui.” 

 

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Alexandra Drame (EV)

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 - mercredi 25 décembre 2024