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Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

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Par manque de ressources en français, surtout pour parler des sujets autochtones, une enseignante décide d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

19 novembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1120)/Commentaires ()/
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«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

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12 novembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (1942)/Commentaires ()/
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Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

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16 octobre 2024/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (2945)/Commentaires ()/
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Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

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9 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3187)/Commentaires ()/
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Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

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Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement décidé d’annuler l’imposition d’un loyer mensuel aux Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE).

3 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2880)/Commentaires ()/
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CÉF et CÉPE : des consultations en cours

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Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

22 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3919)/Commentaires ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

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En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

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Catégories: ÉducationSociété
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

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Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

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Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

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La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

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Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

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Le 27 mai, le Collège Mathieu de Gravelbourg a annoncé une forte baisse des frais de scolarité à l’intention des étudiants internationaux.

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Congrès du PCC : Le parti conservateur tiraillé entre sa base et le centre

Congrès du PCC : Le parti conservateur tiraillé entre sa base et le centre

Auteur: Bruno Cournoyer Paquin/23 mars 2021/Catégories: Web, Politique

FRANCOPRESSE – « Le Canada a changé, notre parti doit changer aussi », insistait Erin O’Toole lors de son discours au congrès du Parti conservateur du Canada (PCC), vendredi dernier. Le leadeur du PCC proposait à ses membres de prendre un virage vers le centre ; proposition que les membres semblent avoir rejetée, refusant notamment d’encenser une résolution reconnaissant la réalité des changements climatiques. Erin O’Toole fait face à un dilemme : satisfaire la base, ou attirer de nouveaux électeurs.

David Rayside

David Rayside, professeur au Département de science politique de l’Université de Toronto.
Crédit : Louisa Rayside

Selon David Rayside, professeur au Département de sciences politiques de l’Université de Toronto « [ce congrès] était important parce qu’Erin O’Toole a eu de la difficulté à positionner le parti et à définir les conservateurs en tant qu’alternative plausible aux libéraux. Les partis dans l’opposition ont souvent de la difficulté à faire cela, donc c’était une opportunité de clarifier certaines positions du parti, mais aussi d’énergiser les troupes dans le parti et de renforcer la connexion avec le leadeurship conservateur. »

Frédéric Boily, professeur de sciences politiques au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta rappelle « [qu’] avant le congrès, il y a eu beaucoup de discussions autour du conservatisme social et religieux, pour bonne raison parce que cette aile conservatrice est capable de se faire entendre, de se faire voir ». 

Cependant, pense le politologue, « la question du conservatisme social et religieux est une distraction pour les conservateurs qui se perdent dans des questions qui n’intéressent plus vraiment l’ensemble de l’électorat canadien : les conjoints de même sexe, l’avortement, les gens ne veulent pas rouvrir ces débats ».

« D’un autre côté, ajoute-t-il, on a oublié que l’éléphant dans la pièce était la question des changements climatiques, et le rôle du gouvernement dans ces temps postpandémie. Et c’est sur ce plan-là que le Congrès est loin d’être un succès pour Erin O’Toole, parce que dès les premières manchettes on a commencé à mettre l’accent sur le fait que le chef tient un discours, mais que les partisans conservateurs en tiennent un autre », soutient le professeur Boily.

Il s’agit d’un congrès « à moitié réussi » pour Erin O’Toole, selon lui, parce que les dissentions intestines sur les changements climatiques ne pourront que le suivre dans la prochaine campagne électorale, qui pourrait avoir lieu aussitôt qu’au printemps. D’autant plus que le programme du Parti conservateur est loin d’être clair sur la question des changements climatiques : « ils sont opposés à la taxe carbone, mais que proposent-ils comme alternative? »

David Rayside « pense que ce qui est le plus frappant, et peut-être inévitable dans ce congrès, c’est qu’on en connait très peu sur la façon dont le parti va se positionner. Quoique ce n’est pas si inusité, puisqu’au Canada — comme ailleurs — les partis évitent de trop élaborer leur programme jusqu’au déclenchement de la campagne électorale ».

Les leadeurs contre leur base

Il ne faudrait pas accorder trop d’importance à la rebuffade des membres conservateurs sur la question des changements climatiques, croit David Rayside : « les positions des partis politiques canadiens sont déterminées en très grande partie par le leadeur […] Donc le Parti libéral du Canada est le parti Trudeau du Canada, et le Parti conservateur, à un certain point, va devenir le parti O’Toole du Canada, tout comme cela l’était sous Harper. »

Les congrès des partis politiques adoptent des centaines de résolutions, ce qui laisse une certaine latitude de choix lorsque le leadeurship élabore la plateforme électorale selon David Rayside. « Vous pouvez ignorer certaines choses, mais d’un autre côté, vous devez conserver l’énergie du parti. Vous ne pouvez complètement ignorer la base », prévient-il.

D’un côté, sur les questions environnementales, Erin O’Toole aimerait étendre sa base au-delà des provinces de l’Ouest, « mais de l’autre, l’ouest du Canada, et plus particulièrement l’Alberta, est important pour le parti, et conséquemment la politique [des conservateurs] sur le climat devra jusqu’à un certain point reconnaitre les opinions des conservateurs albertains », explique David Rayside.

Frédéric Boily
Frédéric Boily, professeur au Département de science politique du Campus Saint-Jean l’Université de l’Alberta. Crédit : Courtoisie
​ Si plusieurs conservateurs — dont Erin O’Toole — croient que le chemin vers le pouvoir passe par un programme plus centriste, cela n’est pas sans risque du point de vue de Frédéric Boily. 

« Il y a beaucoup d’électeurs conservateurs qui risquent de se réfugier tout simplement dans l’abstention, peut-être se réfugier, du côté de l’Ouest canadien, dans de petites formations politiques [régionalistes], peut-être pas en grand nombre, mais juste assez pour affaiblir un peu le camp conservateur », prédit-il.

Le clivage régional au sein du Parti conservateur est devenu beaucoup plus saillant que celui du conservatisme social, conclut Frédéric Boily : « Je pense qu’il peut y avoir une tentation grandissante dans l’Ouest de revenir au Parti réformiste d’avant, ou une formule équivalente, qui dit “de toute façon on ne peut pas gagner à court terme, ou moyen terme, donc aussi bien former un bloc régional et essayer de faire valoir ces enjeux de cette façon là.” »

L’ombre de Stephen Harper

Erin O’Toole, estime David Rayside, tente de récupérer certains morceaux de l’agenda de Stephen Harper : « Il essaie d’exploiter des tendances régionalistes qui seraient séduisantes au Québec et en Alberta, en parlant de décentralisation, de laisser plus de latitudes aux provinces. »

Par exemple, souligne-t-il, il propose de renforcer les langues officielles dans la fonction publique fédérale, ce qui pourrait plaire au Québec — mais O’Toole doit être prudent à cet égard, car c’est une proposition moins vendeuse en Alberta. 

Il ajoute qu’à la différence de Harper, la rhétorique des conservateurs est moins « affirmée » à droite dans son opposition au rôle du gouvernement fédéral et à la taxation.

Mais les préférences de l’électorat ont changé depuis l’ère Harper, soutient Frédéric Boily. D’un côté, l’enjeu des changements climatiques est devenu incontournable depuis l’élection de 2015.

De l’autre, ajoute le politologue de l’Université de l’Alberta, « on a l’impression qu’on assiste à un retour de l’État, un retour en force de l’État, depuis la pandémie. C’est-à-dire un gouvernement agissant, un gouvernement qui met en place des programmes et qui est en mode expansionniste […] Du temps de Stephen Harper on parlait de retour à l’équilibre budgétaire. Maintenant cette question-là s’étend sur une décennie », et même les conservateurs n’en parlent pas dans leur programme.

Avec la COVID-19, acquiesce David Rayside, « il y a une reconnaissance que le gouvernement a un rôle, et donc c’est plus difficile de présenter un programme antigouvernement comme l’a fait Stephen Harper, jusqu’à un certain point ».

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Bruno Cournoyer Paquin

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 - samedi 23 novembre 2024