Skip Navigation

Prendre soin de sa santé mentale durant une pandémie

Prendre soin de sa santé mentale durant une pandémie
34873 of views

J’aime le mois de juin, à mi-chemin de l’année, pour plusieurs raisons. La promesse d’été, les journées de chaleur, l’espoir des semences dans les champs voisins et dans mon jardin, et la plus longue journée de clarté. Ajoutons à cette liste les célébrations de la fête des Pères, de la Journée nationale des peuples autochtones, de la Saint-Jean-Baptiste, de la fin de l’année scolaire, des fêtes des finissants et des festivals de la Fierté.

On ne s’en cache pas, plusieurs d’entre nous ont été déçus d’avoir été obligés d’annuler ou de modifier ces célébrations qui font partie d’un mois de juin « normal ». Nous avons été forcés de repenser ces célébrations autrement. Les festivals de la Fierté offrent une programmation virtuelle, les fêtes des finissants ont pris des tournures créatives, et que dire de la fin de l’année scolaire... Vive la résilience et la créativité !

On peut bien se demander « Quand serons-nous de retour à la vie normale ? » Entre-temps, on doit suivre les directives de l’Autorité de la Santé, faire du télétravail ou, pire, encaisser la perte de son emploi. Et que dire de cet isolement général forcé depuis la mi-mars ? Des semaines sans voir ses proches et sans sortir avec ses amis.

Avec l’assouplissement des règles de confinement arrivent les divergences de compréhension : c’est quoi encore ma bulle ? Masque ou pas masque ? On pourrait dire que nous avons perdu un semblant de contrôle sur nos choix. Oui, la perception de perte de contrôle est évidente.

Sauf que nous avons toujours le contrôle sur nos attitudes. Victor Frankl, prisonnier du camp de concentration à Auschwitz, écrit : « Tout peut être pris à un homme sauf une chose : celle de choisir son attitude dans des circonstances données, de choisir sa propre voie. » (extrait du livre Découvrir un sens à sa vie)

Cette citation vient renforcer ma philosophie : le choix de mon attitude et de ma réaction m’appartient. Durant cette pandémie, je peux choisir de réagir avec frustration et de m’apitoyer sur mon sort. Je peux aussi choisir une attitude parsemée d’énergie positive. Et souvent, pour moi, ces différentes attitudes sont entremêlées. Normal, dans le cadre de ce changement inédit de notre quotidien.

On dit que la vulnérabilité est notre plus grande force. J’y crois. Ne pas avoir honte de ressentir ses émotions, que ce soit la peur, la colère, la tristesse, et avoir de la compassion envers soi-même peut nous être utile pour passer à travers cette épreuve.

Sachez que notre santé mentale est aussi unique que notre empreinte digitale. Elle dépend de plusieurs facteurs qui peuvent même changer d’un jour à l’autre. En fait, notre bien-être global se tient sur un continuum, composé de 4 différentes dimensions : notre santé physique, notre santé mentale, la spiritualité et la dimension émotionnelle.

Comment on choisit de jongler ces différentes dimensions pour équilibrer son bien-être global nous appartient. Rappelons-nous deux choses : premièrement, nous n’avons pas besoin de faire ce jonglage seul ; deuxièmement, il est normal de se sentir fragilisé ou vulnérable.

Heureusement, la technologie nous ouvre des portes. Les ressources en ligne sont abondantes et incluent du soutien supplémentaire et même de l’aide professionnelle virtuelle.

En conclusion, je vous souhaite un magnifique été pour vous ressourcer. Et surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide ! Voici deux agences canadiennes reconnues pour leur appui dans le domaine de la santé mentale :

Articles connexes

Une créatrice au cœur sur la main, un chandail après l’autre

La Fransaskoise Rea Harbus, propriétaire de l’entreprise de vêtements pour femmes Amaranth...

Lire la suite

Pandémie : qu’avons-nous appris ?

Après 75 semaines de pandémie, quelles leçons pouvons-nous tirer de cette expérience collective...

Lire la suite

École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

Lire la suite

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience...

Lire la suite

Les grands enjeux de santé mentale en français dans l'Ouest

Les services de santé en français en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique...

Lire la suite

TAO Tel-Aide : venir en aide, un appel à la fois

Le Réseau Santé en français de la Saskatchewan a annoncé, le 1er décembre, l’activation de...

Lire la suite

Grippe espagnole et COVID-19, quand l’histoire se répète

Fermeture des lieux publics, rassemblements interdits, quarantaine, port du masque… Ces...

Lire la suite

Quand la pandémie pèse lourd sur notre moral

L’Eau vive s’est entretenue avec Hélène Davis, travailleuse sociale, conseillère et...

Lire la suite

Le monde d’après... Mon vox pop

Au début du mois de mai, j’ai demandé à mes amis et à mes proches de compléter la phrase...

Lire la suite

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à...

Lire la suite

Confinement: Témoignage de quatre familles d'un océan à l'autre

En plein confinement, comment les parents vivent-ils au quotidien les défis du télétravail et de...

Lire la suite

La Saskatchewan annonce le premier plan de réouverture du Canada

La Saskatchewan est devenue ce 23 avril la première province canadienne à dévoiler un plan de...

Lire la suite

Comment le coronavirus changera-t-il l’aventure et le plein air ?

Réflexions sur l'avenir des voyages après la pandémie.

Lire la suite

Services du CÉF pour l’enfance en difficulté pendant la pandémie

Les Services aux élèves comptent parmi leurs effectifs des orthopédagogues, des orthophonistes...

Lire la suite

Carton vert pour une aînée de Ponteix

PONTEIX - Vert si tout va bien, rouge quand on a besoin d’aide. À Ponteix, la couleur...

Lire la suite