Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie
La formatrice Édith Jolicoeur lors d'un atelier à Regina
Photo: Jean-Pierre Picard (2015)
Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest; il existe tellement de plateformes qu’il est parfois difficile de suivre le rythme. Les 25 et 26 février derniers, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) offrait à la fransaskoisie, avec la collaboration du Conseil culturel fransaskois, deux jours de formation sur les stratégies web et les réseaux sociaux avec la formatrice Edith Jolicoeur. Deux jours durant, près d’une vingtaine de personnes, artistes et membres d'organismes sont venus s’alimenter sur ces nouvelles technologies.
Edith Jolicoeur est une consultante branchée et une artiste professionnelle qui possède une galerie d’art située en Gaspésie. Parallèlement à sa pratique artistique, elle a été enseignante au Centre de formation professionnelle L’Envol. Très active et habile avec les réseaux sociaux et les technologies d’information, elle a débuté sa carrière de formatrice en 2010. Elle se promène maintenant dans la francophonie.
Jour 1: Comment adapter vos communications pour le Web et les médias sociaux
Une première journée consacrée à apprendre, échanger et comprendre davantage les réseaux sociaux et le Web
- Première étape: se poser les bonnes questions
- Penser de façon stratégique; le Web 1.0, 2.0 et 3.0
- Site Web VS Blogue – La qualité d’un bon CMS
- Le Cloud Computing (Infonuagique)
- La Nétiquette - Politique d’utilisation du Web et des réseaux sociaux
- Facebook – Démêler l’usage personnel de l’usage professionnel
Saviez-vous que l’animation de vos réseaux sociaux a un impact direct sur leur classement? Que le meilleur moment pour envoyer une infolettre est du mardi au jeudi entre 6h30 et 8h du matin? Que Facebook a acheté Instagram? Moi non.
L’avant-midi portait notamment sur la construction du Web, comprenant l’information, la collaboration et la géolocalisation ainsi que les nombreux réseaux sociaux. Après le lunch, offert par la FCCF, l’après-midi a été consacré plus particulièrement à l’utilisation de Facebook.
Après avoir appris les fondements du Web et l’utilisation de Facebook au niveau personnel et professionnel, nous avons eu droit à une période pratique afin de configurer notre profil personnel. Nous avons donc configuré le niveau de sécurité et ajusté nos profils en fonction de nos besoins et des pages d’organismes gérées.
Jour 2: Comment adopter une utilisation stratégique du Web et des médias sociaux
Une deuxième journée axée sur l’utilisation des médias sociaux:
- Création d’une page Facebook professionnelle
- Comment mettre les algorithmes de moteur de recherche de son bord
- Vente en ligne
- Mettre Google de son bord
Cette journée a porté sur l’utilisation stratégique des médias sociaux pour usage professionnel. Edith nous a montré les règles de gestion d’une page professionnelle. Saviez-vous qu’il est possible de migrer un profil personnel vers une page entreprise sans tout perdre? Qu’il est essentiel d’être deux administrateurs d’une page professionnelle? Et c’est loin d’être tout!
En plus d’apprendre les bonnes pratiques de la présence en ligne, Edith nous a partagé des applications et fonctionnalités qui simplifieront les stratégies marketing de médias sociaux pour nos organismes: comment programmer des publications pour animer durant les vacances, connaître le classement de notre page et savoir quoi faire pour l’améliorer. Sa formation, remplie d’exemples concrets, nous a permis de mettre en pratique les bons conseils, de comprendre les erreurs commises et d’apprendre l’utilisation de plusieurs outils web!
Une minorité numériquement branchée
La semaine suivante, j’ai demandé à Edith ses impressions sur sa première visite dans la fransaskoisie. «J’ai toujours su qu’il y avait des communautés francophones hors du Québec, des Maritimes et de l’Ontario. Mais entre le savoir et le constater, il y a toujours une différence. Et je suis très impressionnée par la communauté fransaskoise! Même si je vis dans un milieu majoritairement francophone, j’habite loin des grands centres. Ça me rend plus empathique à certaines situations minoritaires que vivent les francophones hors Québec.» Elle ajoute: «Ça contribue à me faire sentir comme les gens que je rencontre, un peu partout. C’est aussi pourquoi j’affirme qu’on peut être éloignés géographiquement sans l’être numériquement. L’information, les échanges culturels et commerciaux devraient être décentralisés grâce aux technologies. Il n’y a pas de raison pour que certaines régions soient « en retard » numériquement. J’en fais mon leitmotiv!»
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