Close

Actualité économique

D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada?
Francopresse
/ Catégories: Économie

D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada?

L’EXPRESS (Toronto) – Vous êtes nombreux à consommer plusieurs variétés de fruits chaque hiver. Très souvent produits hors de nos frontières, ces fruits sont donc importés. Mais savez-vous vraiment d’où viennent ces fruits importés par le Canada?

En 2016, 30 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus déclaraient consommer des fruits et des légumes au moins cinq fois par jour selon une étude de Statistique Canada de 2017. Mais avec de telles consommations de fruits, le Canada a dû adopter une politique claire : augmenter ses importations (produits achetés à l’étranger).

Depuis près de vingt ans, les importations canadiennes de fruits frais ne cessent d’augmenter. En 2019, le Canada en a importé pour 6,37 milliards $, correspondant à une augmentation de 2,7 % par rapport à 2018.

Une production nationale de fruits vers l’étranger

Courbe Évolution importation

Évolution de l’importation de fruits au Canada entre 2015 et 2019 selon Mintel.

Crédit : Courtoisie Statistique Canada Canada - Capture d’écran

Pourtant, malgré une courte saison de culture, le Canada cultive une grande diversité de fruits à des fins commerciales. Il s’agit notamment de pommes, de pêches et nectarines, de raisins et de bleuets.

Au Canada, la production fruitière est surtout issue des régions du sud de l’Ontario, du sud-ouest de la Colombie-Britannique. Des régions qui enregistrent chaque année environ 180 jours sans gel.

Bien qu’il ne produise pas suffisamment de fruits pour toute sa population, le Canada exporte de plus en plus à l’étranger certaines variétés de fruits. C’est le cas du bleuet qui représente à lui seul 53,4 % du volume total d’exportation de fruits selon Statistique Canada.

Bananes, raisins, pommes : tous importés?

Balance commerciale

Balance commerciale de fruits au Canada – en milliers de dollars canadiens selon Statistique Canada.

Crédit : Courtoisie Statistique Canada - Capture d’écran

 Bananes, raisins, pommes, oranges, mandarines et clémentines, les Canadiens en consomment beaucoup chaque année lors de la saison hivernale. Pourtant, vous ne connaissez pas toujours leurs provenances.

Ni même qu’ils sont pour la plupart quasiment tous produits hors du Canada. En effet, en 2019, ces six fruits étaient les six principales variétés importées par le Canada selon Statistique Canada.

En somme, le Canada importe tous les ans les fruits les plus consommés par ses habitants. Preuve de cette ultradépendance aux importations de fruits, la balance commerciale (exportations – importations) canadienne dans ce secteur en 2019 était de 9 313 138 millions $ canadiens selon Statistique Canada.

Malgré tout, le Canada n’est que le 8e plus gros importateur de fruits au monde selon cette même source.

Mais d’où viennent ces fruits importés?

Légumes et fruits

Légumes et fruits

Le Canada est le 8e importateur mondial de fruits selon Statistique Canada 

Mais alors, d’où proviennent tous ces fruits importés par le Canada? Sans véritable surprise, le principal fournisseur de fruits reste les États-Unis, avec 40,3 % de la valeur d’importation canadienne de fruits. Ensuite, le Mexique arrive en deuxième position avec 16,7 % des importations puis le Chili (5,6 %) et le Guatemala (4,6 %).

Mais regardons plus en détail la provenance de certains fruits très consommés en hiver au Canada. Les oranges, fruits très appréciés entre novembre et avril, proviennent du voisin américain, d’Afrique du Sud ou d’Espagne. Même provenance pour les pamplemousses.

Les clémentines, principalement vendues au Canada d’octobre à février, arrivent directement du Maroc et d’Uruguay. Les grenades, plébiscitées lors des fêtes de fin d’année, sont, elles aussi, produites aux États-Unis.

Difficile de tracer les fruits importés par le Canada

Tableau volume des importations canadiennes

Volume des importations canadiennes de fruits entre 2015 et 2019 selon Statistique Canada.

Crédit : Courtoisie Statistique Canada - Capture d’écran

 Que ce soit pour les fruits ou pour tout autre produit, les consommateurs ont parfois du mal à retrouver leurs origines. Ces difficultés s’expliquent par la règlementation en vigueur dans ce domaine au Canada.

En effet, selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), les entreprises ne sont pas obligées d’indiquer les pays d’origine des aliments qu’elles importent. Toutefois, cette règle ne s’applique pas aux fruits et légumes frais, notamment.

Seul petit problème : il n’est plus obligatoire d’en indiquer la provenance si ces fruits sont ensuite transformés ou préparés au Canada. Alors, effectivement, ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver…

Imprimer
12895

FrancopresseFrancopresse

Autres messages par Francopresse
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top