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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Visite en terre sacrée

Le 25 mars, une trentaine de Fransaskois sont partis à la découverte des Premiers Peuples des Plaines. Une activité ludique et culturelle organisée par la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS), en collaboration avec le Service d'accueil et d'immigration francophone (SAIF-SK), au sein du parc Wanuskewin à Saskatoon.

Une trentaine de participants ont pris part à la visite guidée de deux heures qui était animée par la guide francophile Jessie Muhlbach d’origine dénée, un peuple des régions arctiques du Nord-Ouest du Canada.

Une navette avait été réservée pour assurer le transport des participants depuis les bureaux de la CAFS jusqu’au site historique. Un site sacré et lieu de rassemblement depuis plus de 6 400 ans pour les Premières Nations, abritant les fouilles archéologiques les plus anciennes du Canada.

« Nous ne sommes pas une culture du passé. »

L’exposition principale présente les différentes cultures autochtones ainsi que les différents langages des Premiers Peuples.

« Il y a beaucoup de visiteurs qui viennent ici tout excités et qui pleurent parfois, car il est rare que leur culture soit soulignée ou exposée », a expliqué la guide. « Parfois, on a l’impression que les cultures autochtones sont du passé, mais ce n’est pas une culture du passé, on existe présentement. »

La responsable a rappelé l’époque des pensionnats pour Autochtones et leurs effets encore palpables. « Le dernier pensionnat a fermé en 1996, ce n’est pas si loin dans le passé, j’étais née à ce moment-là, je ne m’imagine pas qu’on puisse m’enlever de ma famille et que je ne revoie plus ma mère. »

Bison ou Buffalo ?

En Saskatchewan, s’il est courant d’entendre les termes « bison » et « buffalo » de façon interchangeable pour désigner le géant des Prairies, le vrai nom est le bison d’Amérique.

Il est possible que les premiers Européens arrivés sur le continent aient nommé le mammifère « buffalo » pour sa ressemblance au buffle d’Afrique et d’Asie.

Toutes les parties du bison étaient utilisées par les Premières Nations : la peau pour la couverture et les tipis, la viande pour la nourriture, les os pour des outils et l’estomac en guise de bouteille d’eau.

Les cornes étaient également utilisées : « C’était difficile de commencer un feu au milieu des plaines, explique celle qui a appris le français en école d’immersion, les Premières Nations se servaient d’une corne de bison afin de transporter de la braise d’un endroit à l’autre et faire repartir un feu plus rapidement le moment venu. »

On estime qu’environ 1 500 bisons des Plaines vivent présentement dans des aires de conservation au Canada, alors qu’on en comptait environ 50 millions il y a près de 200 ans. L’animal a même frôlé l’extinction à la fin du 19e siècle.

« On entend souvent que les Premières Nations ont chassé le bison jusqu’à l’extinction, mais c’est faux, a tenu à souligner la guide. Les peuples respectaient l’animal et vivaient avec. Ce sont plutôt les Européens qui, en voulant éliminer les Premiers Peuples, ont abattu le plus de bisons possible. »

Le parc Wanuskewin a d’ailleurs réintroduit 11 bisons des plaines sur son territoire en 2019 à la suite d’un partenariat avec Parcs Canada.

Des jeux traditionnels

La visite guidée s’est conclue avec la présentation de différents artéfacts ainsi que des jeux traditionnels.

Le jeu du bâton-cercle, fabriqué avec des branches de saule, était très populaire auprès des jeunes enfants autochtones pour développer la dextérité et la coordination.

« Le jeu est assez simple, a expliqué Jessie Muhlbach, il s’agit de tenir le bâton d’une main et de lancer le cercle dans les airs et d’attraper le cercle avec le bâton. Plus le joueur s’améliore, plus le cercle rapetisse. »

La découverte de ces cultures et traditions ancestrales a fasciné les participants fransaskois. « C’était une réussite, la participation était au rendez-vous », s’est réjoui Melchior Niyonkuru, directeur de la CAFS.

Plus de renseignements en ligne pour organiser une visite au parc Wanuskewin.

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Marie-Lou BernatchezMarie-Lou Bernatchez

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