150 ans
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

1517

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

2557
L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de « renforcer les liens croissants entre la Belgique et la province ». Des liens qui se veulent surtout économiques.
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
2768
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
2757
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
3655
Léger ralentissement de l’inflation en décembre Léger ralentissement de l’inflation en décembre

Léger ralentissement de l’inflation en décembre

FRANCOPRESSE – Malgré un maintien des prix élevés au Canada, l’Indice des prix à la consommation (IPC) est passé de 6,8 % à...
4765

Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du monde. C’est en grande partie les immigrants qui ont hissé le pays en tête du classement. Ottawa mise plus que jamais sur l’immigration économique de travailleurs hautement qualifiés. Pourtant, les compétences des nouveaux arrivants ne sont...
RSS
1345678910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
1345678910Dernière

Actualité économique

Saskatchewan, terre d’accueil : pour combien de temps encore ?

Image
Crédit : Dan Loran / Unsplash

Le collapsologue qui sommeille en moi se dit souvent que nous sommes bien en Saskatchewan. Nous avons des ressources importantes,  nous sommes à l’abri de la montée des eaux et nous sommes peu nombreux. De quoi affronter le futur en toute sérénité ? Des scientifiques se sont penchés sur la question.

Chercheurs à l’Université de la Saskatchewan, Lina Wu et ses collaborateurs ont étudié la question des compromis et des synergies dans le lien eau-énergie et alimentation en Saskatchewan. Les résultats, publiés en janvier dans le journal Resources, Conservation and Recycling, montrent que les changements socio-économiques et climatiques et les ressources en eau limitées posent de nombreux défis dans le monde entier et suscitent différentes décisions politiques.

La Saskatchewan repose sur l'agriculture et les ressources. Avec ses 18,9 millions d'hectares de terres agricoles cultivées, elle représente plus de 40 % des terres agricoles cultivées du Canada. Elle joue également un grand rôle sur le plan international en tant que première exportatrice mondiale de pois, de lentilles, de blé dur, de graines de moutarde, de canola, de graines de lin et d'avoine. Elle est aussi la deuxième productrice de pétrole du Canada.

La menace de la sécheresse

Pour autant, la province n’est pas épargnée par le changement climatique. Les épisodes de sécheresse de plus en plus virulents d’année en année ont poussé  les politiques à devoir préparer l’avenir. Face à cette ressource épuisable qu’est l’eau et en réponse au changement climatique, la province s'est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production d'électricité de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. 

La Saskatchewan dispose de réserves d'eau souterraine importantes dont 43 % de la population dépend directement. Néanmoins, les épisodes de sécheresse menacent directement son approvisionnement. Alors, comment faire pour concilier diminution des ressources en eau et augmentation de nos besoins ?

Des choix non sans conséquence

En compilant toutes ces données sur nos ressources en eau, en aliments et en énergie en Saskatchewan, les scientifiques ont développé un modèle permettant de prédire le comportement de ces systèmes dans le temps selon différents scénarios. 

Les résultats montrent qu’une augmentation de 1 °C de la température entraînerait des pertes de rendement des cultures  allant de 8,1 à 8,8 % pour les légumineuses et  de 7 à 8,3 % pour les céréales. Les chercheurs avancent alors que la solution pour parer à ces pertes serait de retarder la date des semis de 3 à 6 jours et de se tourner vers des semences et des variétés ayant des besoins en « degré jour de croissance » plus importants. 

D’autres solutions sont avancées pour faire face au réchauffement climatique, mais aucune n’est sans conséquence. L’expansion de l’irrigation et le recours à un plus grand nombre d’éléments nutritifs sont avancés comme des stratégies de résilience efficaces, mais elles entraîneront une réduction de la production d’hydroélectricité et de l’eau livrée en aval au Manitoba, ainsi qu’une augmentation des émissions de GES.

L’expansion de l’énergie éolienne apporterait alors des garanties en réduisant les émissions de GES et de demande en eau, d’où l’intérêt particulièrement croissant des politiques de se tourner vers cette énergie renouvelable. Néanmoins, cette source d’énergie n’est pas si propre qu’elle pourrait le faire penser.

Un degré de plus, voilà ce que cela engendre… Alors, espérons simplement que les choix effectués ne seront pas financiers ou précipités, car il n’est pas sûr que nous puissions endurer des augmentations beaucoup plus sévères, même en Saskatchewan.

Imprimer
7103

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top