Entrepreneuriat des jeunes : «le bilinguisme est un atout incontestable» Entrepreneuriat des jeunes : «le bilinguisme est un atout incontestable» 17 juillet 2025 363 Les jeunes entrepreneurs contribuent à la vitalité du français et de l’économie des communautés francophones en situation minoritaire.
Un programme pour stimuler l'entrepreneuriat francophone Un programme pour stimuler l'entrepreneuriat francophone 16 juin 2025 3843 La Fédération francophone de Saskatoon (FFS) et le Women's Business Hub (WBH) ont lancé une série d’ateliers intitulés Franco-preneur.
L’intelligence artificielle au service des entreprises francophones L’intelligence artificielle au service des entreprises francophones Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a tenu le 7 mai à Saskatoon un forum sur l’intelligence. 9 mai 2025 6968
Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Face à la guerre commerciale, la Saskatchewan retient son souffle Si Donald Trump met ses menaces à exécution et impose des tarifs douaniers sur les produits canadiens, les conséquences pourraient être... 17 mars 2025 6318
L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest L’économie franco-canadienne doit se tourner vers l’est et l’ouest Les entreprises francophones ne seront pas épargnées par les possibles tarifs douaniers que veut imposer le président des États-Unis. 29 janvier 2025 7041
Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues... Un déficit de 62 milliards de dollars pour 2023-2024, au lieu des 40 milliards prévus, met le gouvernement libéral dans une situation... 17 décembre 2024 9649
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée. 3 juillet 2024 12053
Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Budget 2024 : Ottawa garde une petite place pour la francophonie Malgré un budget fortement axé sur le coût de la vie et le logement, la francophonie se fraie une place modeste dans le budget... 4 mai 2024 12610
Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan 29 avril 2024 Le fédéral choisit de financer trois projets en Saskatchewan Le Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP) a sélectionné dix projets à financer, dont trois en Saskatchewan.
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie 27 décembre 2023 Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.
Mychèle Fortin / 11 juin 2025 / Catégories: Chroniques, Horizons - Chronique littéraire Histoires félines I Bon, juste à lui voir la tête, je sens qu’elle a passé une mauvaise nuit. Crise d’angoisse à l’horizon ? Je devrais peut-être lui sauter dessus et ronronner au max. Ça l’apaise toujours quand elle fait de l’angoisse. Mais plus je la regarde, plus je me dis qu’il n’y a pas de crise d’angoisse à l’horizon. Juste… de la tristesse. C’est vrai qu’elle est fatiguée depuis un bon bout de temps. L’année a été difficile. Elle qui n’avait jamais été malade, on peut dire qu’elle en a eu pour son argent. J’ai pu constater qu’elle va mieux. (Même si ça ne se voit pas sur mon visage de chatte inexpressif, j’en suis heureuse). Mais aujourd’hui… Pas l’impression qu’elle va aller prendre une marche. Pas l’impression qu’elle va faire ses exercices non plus. Bon, elle s’enligne sur le salon. Journée divan à l’horizon. OK, je vais me rouler en boule à ses côtés, ronronner doucement. Même si elle ne s’en rend pas compte, ça la réconforte. C’est sûr que je ne peux la consoler du mal du pays qui la pogne à Noël, ce Noël surtout. Mais je contribue à son mieux-être, même si elle ne s’en rend pas compte. Je ronronne, elle me flatte, on est au chaud, on est bien. Demain elle ira mieux, elle me donnera du jus de thon. J’aime bien le jus de thon, et les autres bonnes choses qu’elle me donne. J’apprécie d’autant plus que je vieillis. Courir la souris ou le mulot, ça ne me tente plus trop. Il n’y a pas si longtemps pourtant, j’ai attrapé un oiseau, un chardonneret. L’homme de la maison était furieux, il m’a couru après et me l’a enlevé de la gueule. Si jamais le goût me prend de recommencer, je le ferai en cachette. II « Le lion est lousse dans la brousse à soir Tout le monde a la frousse même la panthère noire Les girafes se poussent, la mort aux trousses Et la queue de travers » (Michel Rivard) Une chanson du temps d’avant. Quand il y avait encore de la brousse, de la jungle. Maintenant, il n’y en a presque plus, juste un peu ici et là, vestiges de paysages d’une autre époque, qu’on ne peut voir qu’en payant. Total des courses, les bêtes qui y vivaient avant ont dû se déplacer. Changer d’habitat. Et elles sont venues chez-nous. Elles sont dangereuses, mais on s’y est habitué. Pas plus dangereuses qu’un chauffeur ivre, qu’un accro au fentanyl, pas plus dangereuses que tout ce monde fâché tout l’temps contre toute. Depuis quelque temps, un tigre s’est installé dans notre quartier. Au début, il ne faisait que de brèves, et parfois mortelles, apparitions. Maintenant, il est toujours là. On s’y est tellement habitué qu’on ne prend plus de précautions. Pas plus tard que la semaine dernière, il a bouffé le dernier-né de ma voisine. Le temps était beau, pour une fois on ne crevait pas, pour une fois la pollution ne nous étouffait pas. Alors elle l’a sorti et laissé dans sa poussette, sur le perron. Le temps d’aller se chercher un thé… Il arrive qu’on soit en retard au boulot, ou à l’école. À cause du tigre qui avait l’air d’avoir faim. Mais le tigre n’a pas toujours faim. Quand il est rassasié, il se promène nonchalamment, il est beau, on a envie de le flatter. Ce qu’on fait parfois. Comment une bête aussi belle peut-elle être dangereuse? Le tigre en ville, c’est comme la carte de crédit. Tu ne te méfies pas, tu flattes le premier, te laisses tenter par la seconde. Jusqu’au jour où il a faim, jusqu’au jour où elle réclame son dû. Alors là, t’es dans la merde. Le tigre te bouffe, la banque te bouffe. Mais bon, c’est la vie… *** Imprimer 3028 Mychèle FortinGhita Hanane Autres textes par Mychèle Fortin Contacter l'auteur Les commentaires sont visibles aux abonnés..