Un vent de renouveau à la FPF
La Fédération provinciale des Fransaskoises (FPF) est en passe de faire peau neuve. En se dotant d’une nouvelle identité graphique et d’un nouveau nom, deux propositions qui devront être votées lors de l’assemblée générale du 17 juin prochain, l’organisme marque ainsi son retour sur le devant de la scène après des années ternes.
« Il est temps », lance Stéphanie Gaudet, présidente de la FPF. Temps de prendre un nouveau départ avec, en premier lieu, un nouveau logo pour lequel l’organisme a réalisé un sondage pendant le mois de mai afin de tester trois options.
Une quarantaine de personnes ont répondu à l’appel pour donner leur avis. « Il y a toutes sortes d’opinions. Les gens ont bien apprécié les explications qui accompagnaient chacun des logos. Certains aimaient la police de l’un, d’autres aimaient les éléments visuels d’un autre », indique la présidente. La nouvelle marque graphique sera officiellement dévoilée lors de l’assemblée générale annuelle de la FPF qui se tiendra le 17 juin sur Zoom.
Changement d’image, et de nom
Ce travail de revitalisation visuelle a été entrepris grâce à l’embauche, au début de l’année, de la graphiste et consultante Muriel Marc. Cette dernière n’a pas fait que proposer une nouvelle identité visuelle pour la FPF puisqu’elle a aussi travaillé sur le changement de nom de l’organisme.
Grâce à un sondage diffusé en mars dernier et plusieurs réunions, la Fédération provinciale des Fransaskoises pourrait désormais s’appeler ENTR’ELLES – Regroupement Femmes Saskatchewan. Ce nouveau patronyme a été retenu après avoir consulté l’avis de la trentaine de répondants.
Toutefois, cette nouvelle appellation devra elle aussi être votée lors de l’AGA du 17 juin. « Je pense que le changement sera bien accueilli, estime Stéphanie Gaudet. On n’est plus une fédération qui rassemble des mini regroupements à travers la province, ce qui était le cas à la création de la FPF. »
Le retrait du terme de ‘fransaskoises’ n’est pas non plus anodin : « Il y a quelques années, au Rendez-vous fransaskois, plusieurs personnes ont dit qu’elles ne se reconnaissaient pas dans le mot ‘fransaskois’. On veut être plus inclusifs vis-à-vis des francophiles et des gens qui viennent de la France ou de l’Afrique », précise la porte-parole.
Le choix du nom de marque ‘ENTR’ELLES’ s’est fait pour refléter au mieux les valeurs de l’organisme à but non lucratif. « Notre consultante nous a fait réfléchir à nos valeurs. Le processus a pris 6 semaines avec plusieurs réunions et l’entraide est toujours ressortie. C’est l’une des valeurs qu’on souhaite mettre en avant dans notre regroupement », explicite la présidente.
Un vent de dynamisme
Ces changements potentiels de nom et d’image s’accompagnent d’une programmation qui promet d’être riche pour l’année à venir, avec entre autres la tenue d’une fin de semaine de ressourcement et une participation à la Fête fransaskoise 2022.
Ce revirement est d’autant plus important pour la FPF que l’organisme a connu des années difficiles. « À un moment donné, on n’avait pas beaucoup de programmation, on survivait au jour le jour, et là on est dans un nouvel envol », se félicite Stéphanie Gaudet. Toujours sans employé permanent mais disposant de fonds du Patrimoine canadien depuis l’automne 2020, l’association a pu embaucher plusieurs personnes sous contrat, assignées à des projets spécifiques.
En définitive, la pandémie aura constitué un moment opportun de réflexion pour la FPF. « Depuis l’AGA de novembre 2020, on a embarqué dans une nouvelle vague et avec une nouvelle énergie. On a de nouveaux membres sur le conseil d’administration qui apportent de nouvelles idées. Avec la pandémie, on a trouvé que certaines choses avaient pris plus d’importance et qu’il fallait les faire valoir : se rassembler, se voir et s’appuyer. On veut mettre l’emphase là-dessus », ponctue Stéphanie Gaudet.
Les changements proposés seront votés lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération provinciale des Fransaskoises qui se tiendra le 17 juin sur Zoom.
11426
Lucas Pilleri
Autres messages par Lucas Pilleri
Contacter l'auteur