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Actualité communautaire

La Fondation fransaskoise en pleine moisson automnale

La Fondation fransaskoise en pleine moisson automnale

Chaque année peu après le début de la rentrée scolaire, la Fondation fransaskoise lance sa campagne d’automne. Malgré l’inflation, l’organisme à but non lucratif souhaite atteindre son but de récolter 50 000 dollars d’ici la fin de l’année.

« En fait, la Fondation fransaskoise mène deux campagnes de prélèvement de fonds chaque année », rappelle le président Francis Kasongo.

Bien connu de la communauté, le Francothon a pour sa part lieu au mois d’avril. Quant à la campagne d’automne, « elle commence vers le début de l’année scolaire et s’étend jusqu’au 31 décembre ».

Cet automne, la Fondation fransaskoise a toutefois revu à la baisse ses objectifs, consciente des difficultés économiques auxquelles les Fransaskois doivent faire face.

« En 2022, nous avions fixé un objectif de 55 000 $, mais cette année, en considérant l’inflation des derniers mois, nous avons révisé notre objectif à 50 000 $ », indique le président de la Fondation fransaskoise.

Enrichir la communauté

Les fonds recueillis par la campagne permettent de financer une multitude de bourses et subventions communautaires accordées aux membres de la communauté fransaskoise chaque printemps.

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Émily Beaupré-Walsh est une artiste visuelle de Regina qui a bénéficié d’une bourse de la Fondation fransaskoise. Crédit : Émily Beaupré-Walsh

« À la fin du printemps 2023, la Fondation fransaskoise a versé 63 000 $ en bourses et subventions communautaires », précise ainsi Francis Kasongo.

Émily Beaupré-Walsh, artiste visuelle de Regina, a bénéficié de l’une de ces aides lorsqu’elle étudiait pour son baccalauréat en beaux-arts à l’Université de Regina.

« Le poids financier d'un programme en arts visuels ne se limite pas seulement aux frais de scolarité et aux manuels, relate la jeune femme, ça inclut aussi le coût du matériel »

Avec la pandémie, le coût de bien des matériaux a augmenté, et les articles d’art n’y ont pas échappé. « En plus, la COVID m’a causé une perte de revenus significative en raison de la perte de mon emploi », ajoute la diplômée, reconnaissante du soutien de la Fondation fransaskoise.

Grâce au soutien financier, la sculpteuse et graveuse a pu réaliser son œuvre finale dans le cadre du programme et a même eu la chance de l’exposer à la galerie Fifth Parallel en mars 2022.

Émily Beaupré-Walsh avance ainsi que, sans la bourse Fonds auxiliaires Ligori et Cécile Leblanc reçue en 2022, son œuvre aurait été toute différente.

« Les projets sculpturaux que j'ai réalisés entre l'automne 2021 et mars 2022 se sont concentrés sur des études à grande échelle de queues de baleines orques, relate-t-elle. Certaines ont été créées grâce à un processus coûteux de fabrication de moules en silicone. La bourse accordée par la Fondation m'a donc permis d'explorer l'utilisation de matériaux de moulage que je n'aurais pas eu les moyens de me procurer sans la bourse. »

Chaque don compte

Pour encourager les Fransaskois à mettre la main au portefeuille, la Fondation fransaskoise a recours à l’allégorie sportive.

« Notre slogan de campagne, Lance et compte ! Chaque don compte fait référence à la vie sportive, explique Francis Kasongo. Les enfants qui entreprennent une activité à l’école pour ramasser des fonds feront partie de la ligue mineure. La ligue majeure, ce sont tous les adultes. »

Les projets de collecte de fonds prennent diverses formes. « Ou on peut juste donner un chèque », rappelle aussi le porte-parole. Quel que soit le projet, chaque don devra inclure le nom d’une équipe, « même si c’est une équipe d’une personne ».

 

 

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Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseMarie-Lou Bernatchez

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