Cent bougies pour Notre-Dame-de-l’Assomption
La co-cathédrale de Gravelbourg célébrée
Cahier spécial pour le centenaire de la co-cathédrale de Gravelbourg
Ce cahier spécial est le fruit d'une collaboration entre l'Eau vive et ICI Saskatchewan
GRAVELBOURG - Un sentiment de nostalgie et de fierté était palpable à Gravelbourg les samedi 2 et dimanche 3 novembre. La co-cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption célébrait alors ses 100 ans.
« Ce fut un grand succès », se réjouit Allan Bourgeois, membre du comité organisateur des célébrations. « Il y a eu du monde de partout dans la province et même hors de la province qui sont venus célébrer », ajoute celui qui est originaire de Gravelbourg et qui a grandi dans le village souvent surnommé « l’Europe des Prairies ».
Pour Allan Bourgeois et beaucoup d’autres participants, cet anniversaire a fait remonter les souvenirs de toute une vie. « J’ai grandi ici, j’ai servi la messe dans cette cathédrale, il y a eu le baptême de mes deux filles, il y a eu des noces, des funérailles… », se remémore le Gravelbourgeois.
Un moment fort
La messe du dimanche 3 novembre au matin a été riche en émotions. Une centaine de personnes ont alors pris place sur les bancs de la co-cathédrale. L’archevêque Monseigneur Bolen a tenu un discours pour souligner l’histoire de la co-cathédrale ainsi que le travail acharné des pionners dans sa construction. Il a également souhaité que les cloches puissent résonner pour cent nouvelles années.
Une photo souvenir des personnes présentes lors de la messe a été prise devant le bâtiment ancestral. Tous ont par la suite été invités à un brunch dans les locaux du Collège Mathieu afin de clore les célébrations.
Une vision de grandeur
Ce qui caractérise le bâtiment religieux, selon l’historien Laurier Gareau, c’est son immensité. « Ça rappelle les idées de grandeur que les pionniers avaient à l’époque. Construite dans les mêmes années, l’église de Ponteix est tout aussi impressionnante en taille », souligne le passionné.
Les peintures de Monseigneur Maillard, qui ornent les murs et le plafond de la co-cathédrale, apportent une esthétique unique au bâtiment centenaire. « Charles Maillard a été curé de Gravelbourg autrefois et a consacré dix ans de sa vie de 1921 à 1931 à cette œuvre unique, poursuit Allan Bourgeois. Les peintures, la grandeur de la cathédrale, je trouve ça toujours aussi impressionnant que quand j’étais petit », ponctue le fidèle, amusé.
Débutée en 1918, la construction de la cathédrale se termine en 1919 et c’est Monseigneur Mathieu, archevêque de Régina, qui préside alors la cérémonie de bénédiction le 5 novembre 1919. Au départ nommé église Sainte-Philomène de Gravelbourg, le bâtiment est érigé en cathédrale le 27 juillet 1930. En 1965, celle-ci devient cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption. Elle perd ensuite son statut de cathédrale pour celui de co-cathédrale en 1998, lors de la fusion du diocèse de Gravelbourg avec celui de Regina. Sa construction aura coûté 287 515 dollars.
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