Retour sur la 40e AGA de la Fédération des francophones de Saskatoon
SASKATOON - Le 29 octobre, 39 participants ont assisté virtuellement à la 40eAssemblée générale annuelle (AGA) de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS). L’argent étant le nerf de la guerre, la question de la rentabilisation du Relais demeure la principale préoccupation de l’organisme.
D’emblée, Roger Gauthier, président de l’assemblée, a pris quelques minutes pour expliquer aux participants certaines fonctionnalités de la plateforme de vidéoconférence Zoom afin de s’assurer que la rencontre, qui aura duré 3 heures, se déroule sans problèmes techniques. Un bon nombre des participants semblaient toutefois déjà familiers avec l’outil.
À la suite d’un retour détaillé sur chacune des propositions du procès-verbal de la 39e AGA, Dustin McNichol, président de la FFS, a précisé que la garantie des états financiers, l’utilisation du fonds solidaire du Village urbain francophone et la construction éventuelle d’une deuxième école primaire devront également faire l’objet de suivis.
Certains membres de l’organisme, dont Wilfrid Denis et Bertrand Yew, ont tenu à rappeler que, pour des raisons de transparence autant auprès des bailleurs de fonds que des gens de la communauté, il était important que les fonds reçus par la FFS soient utilisés à cet effet et indiqués sur le plan comptable en tant que tels.
Une année mouvementée
Dustin McNichol parle globalement d’une « année assez mouvementée sur le plan organisationnel », soulignant notamment le départ d’Éric Lefol, ancien directeur général de la FFS. L’embauche d’Arnaud Coullaut en juillet dernier aura permis à l’organisme de rester en bonne forme. Son parcours professionnel en diplomatie internationale et en informatique a permis à l’organisme de rebâtir rapidement une programmation virtuelle culturelle engageante en proposant des espaces virtuels de rencontre fort appréciés des membres.
En entrevue post-assemblée, Dustin McNichol a partagé une réflexion sur les conséquences psychologiques de la COVID-19, pesant autant sur le moral des organisateurs que celui de la communauté : « Bien que notre bilan de jeudi soir était positif, avouons que nous avons tous été ébranlés par la pandémie et donc déçus de l’annulation de nos programmations respectives, la perte ou les annulations forcées des 5 à 7, du talk-show et de FrancoForme, ou le remaniement du 15e anniversaire de Cinergie… Nous avons été collectivement privés d’importants moments de rassemblement communautaire ! »
De plus, le président de la FFS, qui a été réélu pour un nouveau mandat lors de la rencontre, a souligné les efforts du conseil d’administration dans trois autres dossiers : l’amélioration des relations avec la majorité anglophone, l’obtention de plus de livres en français pour enfants à la bibliothèque municipale et l’adhésion de la ville au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique.
Côté élections, Anne Leis a été élue au poste de secrétaire, Laurette Lefol au poste de trésorière, et Mariève Émard, Micheline Gaudet et Guy Gérard Ngako aux postes de conseillers. Deux postes de conseillers restent toutefois vacants.
Une bonne santé financière
Outre la rentabilisation du Relais et d’autres espaces communautaires, les bilans financiers de la FFS et d’organismes affiliés demeurent positifs dans l’ensemble. Ces bons résultats ont été rendus possibles grâce à la résilience et la capacité de rebond de la communauté qui a présenté de manière virtuelle une partie de sa programmation.
La rénovation, la rentabilisation et l’avenir du bâtiment du Rendez-vous francophone, qui gère le Relais, sont les plus grands défis auxquels fait face l’organisme. Tableaux et mises en contexte historiques à l’appui, Anne Leis a présenté le compte rendu du comité de gestion du bâtiment dont elle est la présidente.
Sur l’une des diapositives où apparaissaient des photos du Village urbain francophone, on pouvait y lire : « Les efforts du passé nous ont donné nos institutions d’aujourd’hui. Continuons à bâtir afin que la base d’aujourd’hui devienne notre communauté de demain. » Des mots qui trouvent un écho encore plus fort en cette année de pandémie.
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